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[BGL Ligue] Après l’humiliation merschoise, la Jeunesse prend un point au courage


Abreu n'ira pas plus loin : Todorovic et la Jeunesse vont l'arrêter. Photo : luis mangorrinha

La Frontière n’a pas beaucoup eu d’occasions de s’enflammer pour ses joueurs, lors de la réception d’un Pétange visiblement supérieur, sans être tueur. Mais au moins ses joueurs se sont-ils accrochés pour sortir un nul de cette semaine compliquée.

Littéralement privée de ballon par le Titus toute la première demi-heure, souvent acculée, la Jeunesse a longtemps traîné son spleen dans des proportions dérangeantes, samedi après-midi, à la Frontière. Sa seule opportunité de la première période est venue d’une jolie course en profondeur de Mogni et d’un ballon délicieux de Larrière. Le premier semble éliminer Karakostas (qui remplace Barrela aux buts) pour de bon, sur son contrôle, mais un coup de reins monumental du portier va l’empêcher de conclure, à angle fermé (30e).

On ne sait pas ce qu’aurait donné la volée plat du pied de Latic, qui a jailli sur un centre de Deruffe : semblant très légèrement dévissée, elle s’est fracassée après un mètre sur le corps musculeux de De La Cruz avant qu’on ne sache si elle était cadrée (36e). En vrai, elle ne le semblait pas. Mais ces occasions sont survenues à un moment où les vertus du combat ont semblé commencer à infuser dans les esprits eschois.

Sommer fait très bien le travail avec trois gros arrêts en première mi-temps

Il s’en est par contre fallu de trois grosses parades de Sommer et d’un raté monumental pour que la Vieille dame ne rentre pas menée aux vestiaires.  Ferme et à l’horizontale sur un tir de Steinmetz depuis l’entrée de la surface (Abreu a raté ensuite le cadre bien ouvert), inspiré au pied au ras de son poteau sur un coup-franc vicieux de M. Sarr, et prompt à se ressaisir pour empêcher Abreu de conclure sur un ballon aérien qu’il venait de relâcher (3e, 7e et 14e), Sommer a prouvé qu’il n’était pas actuellement le meilleur portier de DN pour rien.

Mais c’est à la réussite pure qu’il doit de ne pas s’incliner quand sur un centre à ras de terre d’Abreu, Tekiela, seul au deuxième poteau, met au-dessus (38e).

Une deuxième mi-temps extrêmement calme : Pétange a-t-il assez poussé?

Sorti d’une des accélérations dont Abreu a le secret et qui a failli laisser sur place trois joueurs avant que le capitaine pétangeois ne soit repris dans la surface, il se passe moins de choses au retour des vestiaires. Les Bianconeri sont un peu plus en maîtrise et tout juste laissent-ils Fuss ajuster un tir sans danger depuis l’entrée de la surface. Sinon, un coup-franc de M. Sarr force Sommer à se détendre (65e) et Bentéké allume une mine pas loin de la lucarne, en pivot, dans les arrêts de jeu.

En face, Karakostas n’aura absolument rien eu à faire de la deuxième période et cela en dit assez long sur la charge de travail que le staff eschois a devant lui pour rendre cette équipe de nouveau dangereuse. Au moins n’aura-t-elle pas coulé comme à Mersch, trois jours plus tôt. C’est déjà une avancée… Contre un Pétange qui manque quand même un peu de jus pour accélérer, en cette fin d’année

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