L’OGBL annonce ce lundi matin qu’un accord a été trouvé chez Guardian (notamment implanté à Dudelange) : toute perspective de licenciement est suspendue pour quatre mois en un premier temps.

201 salariés étaient menacés à la sortie du premier confinement, puis une cinquantaine après de dures négociations et des reclassements à l’automne. Puis 37 aux dernières nouvelles… et désormais aucun, « à l’issue de plusieurs semaines d’âpres négociations », précise l’OGBL, alors que le patronat a soufflé le chaud et le froid dans cette affaire.

Une grève allait être lancée, et c’est la menace qui a fait céder la direction, visiblement.

Outre la suspension des licenciements par la direction pendant quatre mois, l’accord trouvé le 30 novembre prévoit, tel que le réclamait l’OGBL:

– une garantie d’emploi pour les salariés âgés de 52 ans et plus
– une période de quatre mois (jusqu’au 31 mars 2021) au cours de laquelle les salariés qui quitteront volontairement l’entreprise bénéficieront d’une incitation financière
– l’engagement des deux parties à entreprendre au cours de cette période toutes les mesures possibles prévues par le plan de maintien dans l’emploi et son annexe (départs volontaires, prêt temporaire de main-d’œuvre, reclassement au sein du groupe Guardian ou externe à l’entreprise, formations internes, aide à la recherche d’un nouvel emploi…) en vue de trouver des solutions adéquates pour les 37 salariés concernés par le projet de licenciement collectif annoncé par Guardian Luxguard II
– l’engagement des deux parties, sur base de la demande des représentants du personnel, à entreprendre un dialogue relatif à une éventuelle prolongation de la durée du plan de maintien dans l’emploi, en fonction de la situation de l’entreprise.

Le Quotidien