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France : Le Pen dénonce «la complaisance» du gouvernement avec les Black Blocs


Le débat est vif sur les "Blacks blocks" qui font dégénérer les manifestations en France... entre "vrais" de l'ultra-gauche, policiers infiltrés et milices d'extrême droite qui cherchent la confusion, Marine Le Pen ne retient qu'un profil (Photo : AFP).

La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen a dénoncé lundi le « désordre récurrent qui s’installe » en France avec un gouvernement qui a « perdu le contrôle » mais fait, selon elle, preuve de « complaisance » avec les Black Blocs.

« On a le sentiment qu’il y a un désordre récurrent qui s’installe dans notre pays » car « on est confronté à des violences qui sont systématiques, des violences de rue », a déploré sur France 2 la députée du Pas-de-Calais.

Une soixantaine de policiers et gendarmes (39 en régions et 23 à Paris) ont été blessés et 81 personnes ont été interpellées samedi lors des manifestations contre le texte « Sécurité globale » et les violences policières, selon un bilan du ministère de l’Intérieur.

« J’attends d’abord du ministre de l’Intérieur qu’il m’explique pourquoi rien n’est fait contre les Black Blocs, c’est-à-dire ces milices d’extrême gauche qui, dans les cinquante dernières manifestations ont systématiquement pillé, cassé, attaqué les forces de l’ordre », a réclamé Mme Le Pen.

« Il y a une forme de complaisance, ils sont armés et je ne comprends pas pourquoi est-ce qu’on ne leur applique pas la législation sur les ligues, c’est-à-dire pourquoi ne sont-ils pas dissous? », a-t-elle critiqué.

« On a le sentiment, et pas seulement avec ce gouvernement mais peut-être déjà avec le précédent, qu’on se sert en réalité de cette impunité laissée à l’extrême gauche, aux casseurs d’extrême gauche, pour peut-être décrédibiliser toute contestation à l’égard du pouvoir en place », a-t-elle accusé.

« Je suis inquiète parce que j’ai le sentiment que l’État a perdu le contrôle. Or un État qui n’a plus le contrôle met en danger ses compatriotes », a-t-elle ajouté, en mettant en cause « le chaos perpétuel depuis l’arrivée à la tête de l’Etat de d’Emmanuel Macron ».

AFP

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