L’éveil musical pour les petits enfants présente de nombreux atouts. Portrait d’une dame qui continue à garder en vie sa petite école de musique.
Aniko Lomoschitz vit depuis de très longues années au Grand-Duché. D’origine hongroise, elle dispose d’un diplôme qui lui permet de proposer aux plus petits mômes des cours d’éveil musical. Cela fait près de 20 ans qu’Aniko Lomoschitz garde en vie une petite école de musique privée, qui loue dans et autour de la capitale de petites salles de cours pour permettre aux enfants de faire leurs premières expériences avec la musique.
«L’éveil musical permet aux enfants par le biais de chants mais aussi de différents jeux de se forger une première base pour suivre plus tard une formation musicale plus appuyée», note l’enseignante. «Ils apprennent, grâce au jeu mais aussi aux mouvements, à vivre la musique et à pleinement en profiter. Tout cela est profitable pour l’évolution globale de l’enfant», poursuit-elle. La liste des effets positifs d’un éveil musical précoce est assez longue. L’enfant apprend ce qu’est un rythme musical, aussi bien l’ouïe que les cordes vocales sont stimulées, la capacité de concentration s’améliore, la créativité et la motricité sont également favorisées.
«Les enfants plus âgés, disons entre 6 et 7 ans, ont déjà droit à un peu de théorie. Ma méthode de travail reste cependant la même. Ils apprennent des notes par le biais de différents jeux», souligne Aniko Lomoschitz.
Mais en ces temps, où la jeune génération est souvent décriée comme génération pour laquelle ne comptent que les jeux vidéo ou plus récemment la chasse aux Pokémon, continue-t-elle à s’intéresser à la musique ? «De plus en plus de familles insistent pour que leurs enfants bénéficient d’un éveil musical qui s’appuie sur un caractère plus ludique», explique l’enseignante, qui, tout au long de sa carrière, a vu plusieurs générations de jeunes passer.
Mais la chose la plus essentielle pour Aniko Lomoschitz est de «leur offrir quelque chose pour la vie». La grande force de cette petite école de musique privée serait un contact plus personnalisé et des cours individuellement orchestrés sur les besoins et envies de l’enfant.
Le succès donne raison à Aniko Lomoschitz, qui est maintenant depuis près de 20 ans dans le métier. «Travailler avec des enfants permet de rester jeune soi-même. Je continue ainsi toujours à attendre avec impatience les fêtes de fin d’année, où la musique et les chants reviennent», conclut cette mère de famille.
Le Quotidien
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