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Le secteur de la vente à la recherche de ses futurs talents


L’ambiance était joyeuse lors du Jobday organisé par l’Adem et la LRF, où chaque demandeur d’emploi a pu rencontrer des entreprises du secteur de la vente. (Photos : alain rischard)

Pour la deuxième fois, l’Adem et la Luxembourg Retail Federation organisaient, ce mardi 23 avril, un salon pour faire se rencontrer demandeurs d’emploi et entreprises du secteur de la vente et de la grande distribution.

Près de 350 demandeurs d’emploi étaient présents hier après-midi à la Chambre de commerce. Face à eux, une quinzaine d’employeurs venus du secteur de la vente, dont trois de la grande distribution.

Pour la deuxième fois, l’Adem et la Luxembourg Retail Federation (LRF) organisaient ce salon où entreprises et chômeurs ont pu échanger. «Et pas la dernière!, promet Robert Goeres, le président de la LRF. Ce sont les entreprises qui ont demandé à renouveler l’expérience cette année.» La moitié des employeurs déjà présents en 2023 sont en effet revenus pour cette nouvelle édition.

«L’année dernière a été un succès et on en espère autant aujourd’hui», souhaitait une conseillère de l’Adem. L’Agence pour le développement de l’emploi a d’abord réalisé une présélection avec des demandeurs d’emploi intéressés par le secteur de la vente et de la grande distribution.

Une fois les profils ciblés, chacun a reçu une convocation avec un horaire précis pour venir rencontrer les employeurs.

Vanessa, 20 ans, cherche du travail depuis un an. Après un apprentissage dans la vente, l’entreprise qui l’employait n’a pas donné suite, mais sans solution de mobilité, trouver un emploi n’est pas une mince affaire.

«Une des entreprises m’a dit qu’il n’y avait pas de poste vers chez moi, mais ils vont garder mon CV si besoin. On ne sait jamais.» De son côté, Sarah, 34 ans, essaie de reprendre le travail après un congé maternité. «L’ambiance est très sympa, les entretiens avec les entreprises se passent bien, ça enlève du stress.»

Pour les employeurs comme pour les demandeurs d’emploi, l’après-midi est gagnant. «Les chômeurs peuvent passer cinq ou six entretiens sans se déplacer et les entreprises voient des dizaines de personnes aussi. C’est une parfaite adéquation!», reconnaît Robert Goeres.

«C’est important de rencontrer les personnes directement, on se rend davantage compte de leur personnalité. Comme tous les employeurs, on veut trouver quelqu’un qui a envie, qui est motivé et qui sera notre futur talent.» Durant cet après-midi d’échanges, c’est avant tout le contact humain qui prime. Pour Chantal Trausch, chargée de recrutement chez RAK Porcelain, «être ici est surtout un moyen de se présenter et de rappeler qu’on cherche de nouvelles personnes pour enrichir les équipes».

Un secteur dynamique qui recrute

«Le marché du travail est en train de changer, observe Robert Goeres. Ce n’est pas aux employés de s’adapter, mais à nous, employeurs.» Le secteur de la vente, comme celui de l’alimentation, est en pénurie de main-d’œuvre et recrute beaucoup.

«Les métiers dans les supermarchés, notamment les employés de libre-service et les caissiers, sont des postes avec un gros turnover», constate David Martin, chargé de recrutement pour Auchan Retail. «C’est un secteur très dynamique, note le président de la LRF, c’est d’ailleurs l’un des seuls où des évolutions sont possibles.»

Une progression des employés, selon lui, soumise à une adaptation constante des entreprises. «Certains de mes collaborateurs ont changé six fois de contrat en deux ans. Finalement, c’est comme un mariage, chacun à sa part de responsabilité», constate Robert Goeres.

En parallèle, la House of Training propose en collaboration avec la Chambre de commerce des formations professionnalisantes. À la fois pour les employés qui souhaitent étoffer leur CV, mais aussi pour les entreprises qui recherchent du personnel plus qualifié.

«Les diplômes universitaires ne sont pas forcément obligatoires dans le secteur de la vente. En revanche, c’est plus que conseillé d’avoir suivi des formations professionnelles pour trouver du travail», affirme Alexandre Piemont, responsable de formation.

L’Adem a souhaité renouveler l’expérience après le succès de la précédente édition.

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