[BGL Ligue] Differdange «aura une équipe plus forte la saison prochaine»

Avant d’être sacré, ce dimanche ou dans quelques jours, le directeur sportif du FCD03, Rémy Manso, dit quelques vérités.

Où en est la construction de l’effectif de la saison prochaine, dont le boulot sera de défendre son titre ?

Rémy Manso : Tout le monde est d’ores et déjà prolongé. Et ceux qui voudront partir… je veux bien mais on ne se contentera pas de parlottes. On prépare l’Europe et la Ligue des champions et une belle saison, hein ! Et donc, nos 15 joueurs principaux sont tous prolongés. On n’en a aucun de prêté. Ils restent tous.

Cela va répondre à la question que se posait vendredi Geoffrey Franzoni, votre capitaine, qui ne savait pas si son contrat prévoyait une année supplémentaire en option.

Ah Franzoni… Un « lifestyle«  de m… Il boit des bières, il fume, mais ce garçon, c’est une montre suisse ! Bien sûr qu’il restera aussi avec nous!

Vous dites « on« . Mais vous aviez aussi dit que vous vous retireriez en cas de titre, « un jour« . C’est arrivé au bout d’un an seulement. Mais vous restez ?

Oui, je serai toujours là. Peut-être pas forcément sur le devant de la scène, mais peut-être derrière. Et je peux vous dire qu’on aura une équipe plus forte la saison prochaine!

Dommage pour ceux qui ont refusé de venir chez nous pour 500 euros de différence

Avec un modèle qui va commencer à faire école ?

Chez nous, il n’y a pas un joueur qui touche plus de 2 500 euros mensuels. Mais nous, au moins, on aura payé les salaires jusqu’au bout de la saison. Peut-être est-il plus utile de prendre des hommes plutôt que des starlettes, pour former de vrais groupes… Ce qui n’a pas empêché certains joueurs qu’on voulait de choisir d’aller dans d’autres clubs pour 500 euros de plus. Dommage pour eux. Alors que Differdange est en train d’exploser.

Y a-t-il une forme de fierté, dans cet accomplissement sur le point de survenir ?

Nous, les dirigeants, on a quand même dû tenir la baraque, faire revenir Resende alors qu’il avait été confronté à des gens qui pensaient comme dans les années 70. Par exemple, pour lui éviter la défiance de certains au pays, j’ai dit à Jorginho Monteiro, quand il est arrivé, de dire qu’il avait joué en D2 portugaise, et pas en D4, ce qui était la vérité. Cela lui a facilité la vie.