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Tour du Pays basque – Felline au bon moment


Le sprinter italien de l’équipe Trek s’est enfin imposé, hier, à l’issue de la deuxième étape.

Alexander Kristoff

Fabio Felline s’impose enfin cette saison dans un sprint massif. L’Italien commençait à perdre patience. (Photo : AFP)

En cyclisme, il y a des images qui ne trompent pas. Notamment lors des scènes d’après-course, qui peuplent les temps morts, entre l’affichage des classements et les ralentis. La routine, quoi. Hier, nous avons eu droit, sur les images d’Eurosport, à un débriefing sympathique des coureurs de l’équipe Trek. Il y avait là, Fabio Felline, bien sûr, mais aussi Bauke Mollema, le leader de l’équipe américaine pour le classement général et Bob Jungels.

Le jeune coureur luxembourgeois affichait sa grande camaraderie avec le coureur italien et ce succès partagé faisait forcément plaisir à voir. D’autant que Bob Jungels s’était plu à l’aider de son mieux, comme tous ses coéquipiers. D’ailleurs, Felline les avait remerciés sans tarder. Le puncheur italien de 25 ans, qui a donc su repousser d’une demi-roue le maillot jaune australien Michael Matthews (Orica GreenEdge), vainqueur la veille de la première étape, venait de remporter son deuxième succès de la saison (il avait remporté récemment le chrono du Critérium international juste devant Bob Jungels!), mais son premier bouquet en World Tour.

« Je n’ai pas basé mon sprint sur celui de Matthews. Comme j’étais bien placé, je pense que j’ai eu raison de lancer de loin. Mais honnêtement, je me sentais mal toute la journée. Mais j’ai reçu le soutien de l’équipe qui m’a remonté le moral et, à la fin, je gagne. Je me dois de les remercier d’avoir cru en moi », rapportait ainsi le coureur italien, souvent placé, rarement récompensé. « J’étais venu ici avec l’ambition de remporter une étape. Tout ne s’était pas si bien passé dans cette deuxième étape puisque j’ai essuyé une crevaison à 40 kilomètres de l’arrivée mais l’équipe m’a ramené. La preuve qu’ils avaient confiance en moi », poursuivait ainsi Fabio Felline.

« Nous savions qu’il y avait un coup à jouer pour Fabio dans les deux premières étapes moins dures que les suivantes et c’est très bien qu’il ait tenté sa chance. Ce succès va faire du bien à toute notre équipe qui a souffert après les chutes de Fabian Cancellara et de Jesse Sergent sur les classiques flandriennes », a complété Adriano Baffi, directeur sportif de l’équipe Trek. Pour tous les grimpeurs, les choses sérieuses commencent aujourd’hui avec la 3e étape entre Vitoria et Zumarraga (170,7 km avec huit difficultés au programme dont, pour finir, l’Alto de la Antigua et son sommet situé à seulement trois kilomètres de l’arrivée).

De notre journaliste Denis Bastien

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