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[Tennis] Muller, ses bons et mauvais coups


"Lors de ma pire année, j'ai dû tourner à 30 raquettes cassées. J'étais un petit con", confie Gilles Muller. (Photo Julien Garroy)

Ce mercredi, Le Quotidien consacre une double page à Gilles Muller. Le n°1 luxembourgeois revient sur la meilleure saison de sa carrière, celle qui lui permet aujourd’hui d’être n°38 mondial.

Une année marquée cependant par une immense déception : son élimination au 1er tour de l’US Open face au modeste Belge Ruben Bemelmans (4-6, 6-1, 4-6, 4-6). « Je fondais beaucoup d’espoirs sur le tournoi et je n’ai pas réussi, ce jour-là, à montrer ce que j’avais fait lors des deux-trois derniers mois. Mentalement, je me suis pris un sacré coup. J’y ai pensé plusieurs jours. Ça ne m’a pas empêché de dormir, mais le lendemain, j’avais envie de ne rien faire. C’est comme une petite dépression. »

Une saison qui a confirmé que Muller s’est bien assagi, aussi, puisque six à huit raquettes seulement ont dû subir sa colère. « J’ai honte de le dire mais lors de ma pire année, j’ai dû tourner à 30 raquettes cassées. J’étais un petit con. »

Et d’ouvrir une parenthèse sur les arbitres. « Certains ont une manière arrogante d’arbitrer. Quand le mec est sûr de lui à chaque fois, que tu demandes le Hawk-Eye et que tu vois bien qu’il se trompe, t’as envie de lui dire d’arrêter de se prendre pour quelqu’un d’autre. Le ton peut monter, mais après chaque match, je vais m’expliquer, m’excuser s’il le faut. Quand je loupe une volée, si mon coach m’engueule, j’ai aussi envie de lui mettre ma raquette dans la tête ! »

Raphaël Ferber

A lire en intégralité dans Le Quotidien de ce mercredi 18 novembre

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