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[Sélection nationale] Superbe victoire contre l’Azerbaïdjan : premier coït à Kockelscheuer


Le premier but de l'histoire de ce stade a été inscrit par Mica Pinto, d'un tir croisé du gauche au bout d'un mouvement superbe. De très bonne augure. Photo : luis mangorrinha

Ce stade résonne et les Roud Léiwen savent déjà s’en servir : leur premier quart d’heure contre l’Azerbaïdjan, ce mercredi soir, a été une merveille. Pressing haut, récupération haut, permutations, jeu en une touche, utilisation des espaces, des couloirs… N’en déplaise à Luc Holtz, ses gars ont un train d’avance sur un adversaire de ce gabarit, désormais. Au bout des 60% de possession de balle de la première période, des huit tirs à un, un score, logique : 2-0.

Le premier buteur de ce stade de Luxembourg s’appelle Mica Pinto. Il était là pour profiter d’une offrande de Sinani, d’un petit ballon malin. Son espèce de demi-volée a trompé Magomedaliyev, un peu brouillon au sol (1-0, 8e). Asphyxiés, pressurés, les Azerbaïdjanais ne concèdent pas énormément d’occasions de but seulement parce qu’un petit bout de pied traîne souvent. Il y en avait un aussi, sur une passe un peu ratée de Gerson Rodrigues, quand sur cette balle qui traînait, Barreiro a fait valoir sa force de projection pour récupérer au coeur de la surface et se faire  apparemment accrocher (ne chipotons, la VAR était là, partons du principe qu’elle a «vu») par Hüseynov. Gerson, à peine transféré à Troyes, a fait parler son statut pour prendre la responsabilité et transformer, côté droit, au ras du sol (2-0, 28e).

Le coup-franc de Makhmudov a fait mal

Maîtrise totale. À la pause, le Luxembourg compte six points en trois matches, entend enfin son public chanter après des décennies à n’avoir qu’une rumeur lointaine coupée par la piste d’athlétisme du Barthel et n’a même pas l’ombre d’une inquiétude. Une première parfaite.

Il reste une deuxième période. Elle sera plus compliquée.  À la 58e, pourtant, tout est encore sous contrôle et l’on frôle, encore, le 3-0 sur une action «bérsilienne» entre les deux frères Thill, dans un tout petit périmètre, entre quatre défenseurs azerbaïdjanais. «Oli» a voulu dribbler le gardien. Il aurait dû tirer. Car derrière, tout va basculer sur un coup-franc exceptionnel de Makhmudov en lucarne, avec un mur luxembourgeois peut-être pas assez étoffé (2-1, 67e).

Il y a eu deux balles de 3-1 à la fin

Derrière, forcément, le Grand-Duché a accusé le coup. La peur de tout gâcher alors qu’ils avaient tout en main. Et cela a failli arriver quand Sadikhov s’est retrouvé seul devant Moris sur un excellent service en profondeur. Le portier de l’Union a alors eu la parade qu’il fallait au moment où il fallait dans un stade en fusion et qui pouvait enfin faire entendre sa voix. D’autant que sur un tir contré, Barreiro a failli tripler le score dans les arrêts de jeu, mais son tir est passé juste au-dessus. Puis Gerson R. a vu sa tête repoussée sur la ligne. L’histoire de ce stade commence quand même magnifiquement.

Julien Mollereau

Un commentaire

  1. E Milliarden Graf fir hobby Wurschtler…traureg…..

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