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[Sélection nationale] Nations League : la VAR nous a finalement bien aidés


Beaucoup de supporters et une victoire au bout : autant de raisons de faire la fête à Torshavn. (Photo Mélanie Maps)

Luc Holtz n’en a jamais été friand, mais pourtant, en donnant un penalty et en signalant une expulsion oubliée par l’arbitre, la vidéo a fait du bien à Torshavn.

Luc Holtz a toujours consciencieusement craché sur ce modernisme qu’il juge indigne de son sport et, philosophiquement, on n’est pas loin de partager son point de vue sur le sujet. Mais bon, voilà, quand ça aide, on ne va pas cracher dessus. M. Hennessy, l’arbitre irlandais du match, avait «oublié» un penalty sur Barreiro et un deuxième rouge sur Olesen, l’homme qui crée des fautes comme personne visiblement. L’arbitre dans le camion régie a volé au secours de Luxembourgeois encore au-dessus de leur adversaire à bien des égards. Penalty accordé et transformé. Des Féroïens réduits à neuf. Ce match s’est joué, aussi, à la vidéo. Pour une fois que le Luxembourg en profite…

La tournée d’été des Roud Léiwen commence donc de la meilleure des manières. Par un six sur six attendu, sans but encaissé, sans avoir jamais tangué, quasiment sans blessé. Bref, du plus que parfait avant de rencontrer l’ogre turc au stade de Luxembourg.

Un énorme frisson devant le but

Mais avant ça, on s’est demandé… ça peut courir longtemps sans se fatiguer des Féroïens? C’est ce qu’on s’est demandé pendant le premier quart d’heure durant lequel ils n’ont pour ainsi dire pas touché le ballon. D’un point de vue optique, c’était très flatteur pour le supporter luxembourgeois de base, et puis, les minutes passant, il a fini par se demander à quoi bon, puisque sur le front de l’attaque, hormis les décrochages de Sinani, souvent trop loin du but pour porter le danger, l’affaire n’était joliment emballée qu’aux alentours des trente derniers mètres, puis manquait de tout.

De changements de rythme, d’appels, de prises de responsabilités même. Les joueurs eux-mêmes ont dû s’en rendre compte : ils ont alors perdu le fil dix minutes et permis au 124e mondial de reprendre un peu pied. Et même de faire passer un énorme frisson sur un centre devant le but à la 25e.

Ils en ont gagné, du temps…

C’est là que le match des Roud Léiwen a vraiment commencé, après une bonne demi-heure de perdue dans un match qu’ils ont tout intérêt à gagner pour faire de leur rendez-vous turc un moment fou, une occasion supplémentaire de jouer avec le feu. Mais autant les hommes de Holtz se sont montrés d’un réalisme froid à Vilnius, autant ils n’en finissaient pas de cumuler les centimètres manquants ou en trop sur chaque action dangereuse. Un penalty pas accordé pour un rien en toute fin de première période, un poteau juste au retour des vestiaires, un bout de pied de gardien avant l’heure de jeu…

Très vite, les centimètres n’ont plus été le seul souci de ce Luxembourg ultradominateur, mais jamais à l’abri d’un long ballon. Les secondes s’y sont mises. Très tôt, chaque occasion d’en gagner par les Féroïens (qui ont frappé leurs coups francs très, très lentement) s’est transformée en perte sèche pour Kiki Martins et ses gars, venus pour trois points et rien d’autre. Et puis la vidéo a fait le reste. Bien aidée par cette volonté de ne rien lâcher et d’aller chercher ce qui pouvait l’être, c’est-à-dire une forme de logique. Aujourd’hui, les Roud Léiwen comptent six points et c’est normal.

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