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Roland Vrabec : «Couturier et Stolz, je ne veux pas en parler»


Roland Vrabec le constate : il y a encore du travail. (photo Melanie Maps)

BGL LIGUE (17e JOURNÉE) Roland Vrabec et le Swift seront en danger à Rosport, dimanche. Mais la marge de manœuvre, désormais, n’existe plus.

Un bruit de couloir prétend que vous pourriez finalement peut-être voir vos deux capitaines, Dominik Stolz et Clément Couturier, réintégrés après leur mise à l’écart consécutive à la grève des joueurs enclenchée la semaine dernière. Ce bruit est-il fondé ?

Roland Vrabec : De cela, il faut parler avec le club. Ce n’est pas que l’on ne m’autorise pas à le faire, mais c’est moi qui ne veux pas. Je suis un employé du club et j’en accepte toutes les décisions. Pour l’instant, Couturier et Stolz sont dans le groupe 2.

Par contre, il paraît que certains joueurs du loft, notamment Belameiri et Danté, sont revenus aux affaires cette semaine ?

Pas Belameiri, même si nous manquons de joueurs de couloir, puisqu’il s’est blessé avant la reprise. Mais Danté oui, car Skenderovic est blessé. Mais vous savez, le groupe 2 ne signifie pas que ces garçons n’ont plus d’opportunités de revenir en équipe 1. Ce n’est pas fermé. Ils ont le droit de se montrer.

Avez-vous eu quelques satisfactions lors du match nul (3-3) arraché dans les dernières secondes du match contre Pétange, pour la reprise ?

On a contrôlé toute la première période, même si ce n’était pas très excitant dans les deux surfaces. Mais à un moment, on a perdu notre stabilité et finir avec un point de manière un peu chanceuse, ce n’est pas assez. On a montré beaucoup de choses, mais j’en ai vu aussi de pas bonnes. On a fait de moins bonnes choses que sur certaines sessions d’entraînement. On doit mettre lors des week-ends ce qu’on fait en séances.

Si, Sinani peut jouer dans un milieu en diamant

Justement, qu’avez-vous pensé de votre système de milieu en diamant et de l’influence très limitée qu’y a eu Dejvid Sinani, sur un côté plutôt qu’en sa pointe ?

On joue ce système depuis la reprise des entraînements. Il a été pensé après le départ de Zedadka notamment, avec l’évidence que nous avons aussi beaucoup de joueurs axiaux. Même Couturier et Stolz le sont. On a donc opté pour deux attaquants et cette organisation. Et je sais que Dejvid a les qualités pour le jouer. Oui, c’est un numéro 10, mais il peut aussi tenir cette demi-position. Il nous l’a prouvé sur les entraînements, mais aussi les amicaux. Contre Pétange, il a juste manqué de réussite et de vitesse d’exécution. Mais il a le potentiel.

Par contre, Maurice Deville a prouvé, lui, en pointe, que son travail de l’ombre était inestimable.

Oui, il a beaucoup travaillé. Beaucoup de gens le voient comme un attaquant et lui demandent des statistiques, mais il a d’autres qualités. Et il pousse les autres par ses efforts constants. Ce qui ne doit pas l’empêcher de faire aussi des statistiques.

Rayon statistiques, Raphael Holzhauser, avec un doublé d’entrée, a déjà marqué son territoire.

Et on voit que sur chaque situation, il y a de l’expérience, de l’intelligence, de la compréhension du match et de ses situations. Il va être très important pour nous sur cette deuxième partie de saison et on voit déjà que les autres joueurs sont contents d’être sur le terrain avec lui.

Comment gérer la boulette de Dupire, qui a relâché une frappe, ce qui a coûté un but ?

Il travaille très dur sur lui-même. Il n’a pas besoin de moi pour lui mettre la pression, il se la met lui-même. Il est très déçu, mais il a aussi énormément de talent et il est probablement l’un des deux ou trois meilleurs portiers du pays. Pas besoin, donc, de lui demander de se concentrer : il le sera.

Vous allez sur le petit et piégeux terrain de Rosport, ce qui est tout sauf une sinécure pour un Swift qui compte déjà sept points de retard sur le leader differdangeois.

Tout match au Luxembourg qui se déroule dans un « petit » club genre Rosport, Schifflange… se joue sur un terrain compliqué. C’est une réalité qu’il faut accepter. Oui, ce sera dur.

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