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[Rio 2016] Le bilan des JO luxembourgeois


Coup sur coup, Julie Meynen a battu les records nationaux des 50 m et 100 m nage libre. (Photo Editpress/Jeff Lahr)

Plus aucun athlète grand-ducal n’étant encore en compétition à Rio, l’heure est donc au bilan. Une participation résumée en quelques chiffres.

1. Le centième qui fait toute la différence et permet à Raphaël Stacchiotti d’améliorer son record national du 200 m 4 nages pour la première fois depuis 4 ans et demi (2’00″21 contre 2’00″22).

3. Le nombre de records nationaux battus par les nageurs (Julie Meynen sur 50 m et 100 m nage libre, Raphaël Stacchiotti sur le 200 m 4 nages).

5. Le nombre de sports représentés à Rio côté grand-ducal (natation, cyclisme, tennis, tennis de table, athlétisme).

9. Le classement ATP de Jo-Wilfried Tsonga, le tennisman français battu par Gilles Muller au deuxième tour.

10. Le nombre d’athlètes luxembourgeois qui se sont qualifiés et qui sont présents au rendez-vous de cette XXXIe olympiade.

12. Le nombre de centièmes qu’il a manqué à Laurent Carnol pour égaler son record national sur le 100 m brasse (1’00″88 contre 1’00″76).

18. La place de Christine Majerus sur la course en ligne, son meilleur résultat dans une olympiade (21e à Londres).

19. En centièmes, la progression impressionnante de Julie Meynen, sur le 50 m nage libre pour un nouveau record national (25″12 contre 25″31). Pour mémoire, Julie Meynen avait buté à trois centièmes des minima A pour les Jeux (25″28) et avait dû attendre début juillet pour avoir la confirmation qu’elle était bien du voyage au Brésil.

20. La place de Frank Schleck sur la course en ligne, pour sa dernière apparition sous le maillot de l’équipe nationale aux Jeux, puisque le Mondorfois a profité de la conférence de presse de présentation des JO pour annoncer qu’il quitterait le peloton professionnel, à l’issue du Tour de Lombardie.

21. La place de Laurent Carnol sur le 200 m brasse. Lui qui avait accroché les demi-finales à Londres, a échoué dans son entreprise cette fois-ci. Mais il a des circonstances atténuantes, notamment à cause d’une grave blessure au pied qui l’a handicapé depuis de longs mois.

23. Le classement (sur 26) de Raphaël Stacchiotti, qui s’était totalement troué sur le 400 m 4 nages pour son entrée en lice dans la compétition. Alors qu’il visait le record national (4’17″20) et qu’il avait même annoncé penser aux 4’15 », il avait dû se contenter d’un vilain 4’20″37.

38. Le classement de Charel Grethen, qui a joué crânement sa chance, à l’issue des séries du 800 m. Il a terminé cinquième de sa série après avoir joué son va-tout à l’approche des 200 derniers mètres.

53. L’âge de Ni Xia Lian, de très loin la doyenne des athlètes grand-ducaux au Brésil. Mais son âge ne l’a pas empêchée de réaliser l’un des meilleurs parcours de sa carrière olympique, en passant deux tours, avant d’inquiéter sérieusement la Singapourienne Tianwei Feng, tout simplement la quatrième pongiste du monde.

58. La place dans le classement final de Charline Mathias à l’issue des séries du 800 m, qui est passée clairement totalement à côté de sa course olympique. À l’image d’une saison complètement ratée.

149. En minutes, la durée du premier match de Gilles Muller, face au coriace Polonais Jerzy Janowicz. Le Luxembourgeois a dû sauver deux balles de match et a dû attendre sa quatrième pour s’imposer au tie-break du troisième set.

A Rio, Romain Haas

Heinz Thews : « Un équipe fantastique »

Le directeur technique du COSL est revenu sur ces JO. Voilà plus d’un mois que Heinz Thews est en place, du côté de Rio : «Et ce n’était pas du luxe car quand on est arrivés, les conditions étaient très compliquées et on a eu dix jours avant l’arrivée des athlètes pour que tout soit plus ou moins en ordre. D’ailleurs, je tiens à tirer un coup de chapeau aux sportifs, qui ont su gérer la situation malgré un environnement compliqué», confie le directeur technique du COSL. Des conditions pas évidentes, qui ont eu une conséquence fâcheuse : «Normalement, on se sert des jours précédents pour effectuer une répétition, repérer les endroits où on peut se garer, etc. Mais avec les soucis qu’on a connus à Rio, chaque première épreuve était en réalité une grande première. Forcément, cette préparation a manqué lors de ces Jeux.»

Hormis la contre-performance notable de Charline Mathias, le technicien allemand dresse un bilan sportif très positif. Mettant en avant, notamment, les parcours de Gilles Muller et de Ni Xia Lian, sans oublier les courses de Frank Schleck et Christine Majerus et, bien sûr, les nageurs souvent proches de leurs meilleurs temps, et les dépassant même parfois. Un petit mot également pour Charel Grethen : «Il a chèrement défendu sa peau.»

Au-delà des résultats sportifs, Heinz Thews a surtout tenu à mettre en avant l’ambiance qui a régné au sein de l’équipe luxembourgeoise : «Je dois dire que nous avons une équipe fantastique. Dès qu’ils le pouvaient, les athlètes demandaient à aller encourager leurs compatriotes. On a vu Frank Schleck encourager Christine Majerus et également l’aider. Il y a eu de très bons contacts entre tous les athlètes mais également avec les entraîneurs, tout s’est vraiment très bien passé au sein de l’équipe.» Heinz Thews ne sait pas encore s’il ira jusqu’à Tokyo. Lui qui a débuté sa carrière olympique à Sydney avait laissé entendre que Rio pourrait être sa dernière participation aux Jeux olympiques. Mais ce n’est plus aussi sûr : «On va se réunir en septembre. Il y a un plan jusqu’à Tokyo. On doit discuter de tout cela», conclut celui qui sera à Pyeongchang en 2018.

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