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[Cyclisme] Vuelta : Drucker en mode sprinteur


Jempy Drucker est le sprinteur attitré de l'équipe BMC sur ce Tour d'Espagne. (Photo archives Julien Garroy)

Jempy Drucker prendra part saemdi à sa deuxième Vuelta au sein de son équipe BMC où il pourra, comme l’an passé, défendre ses chances au sprint.

Ses trois deuxièmes places acquises récemment sur des étapes du Tour de Burgos plaident largement en sa faveur. Jempy Drucker est le sprinteur attitré de l’équipe BMC sur ce Tour d’Espagne, certes très montagneux. D’où l’absence des grands noms du sprint mondial.

Vos bons résultats sur le Tour du Burgos vous mettent-ils en confiance pour les sprints de cette Vuelta ?

Jempy Drucker : Oui, cela m’a donné beaucoup de confiance. J’étais en bonne forme là-bas, même si je n’ai pas réussi à gagner. Quelquefois les détails font la différence.

Vous avez travaillé spécifiquement les sprints ?

Oui, lors de la reprise de l’entraînement, après les championnats nationaux, j’ai répété des exercices spécifiques, comme l’an passé. J’avais la bonne patte à Burgos. Cela m’a mis en confiance, ainsi que mon équipe. Du coup, je pourrai jouer ma carte sur les arrivées massives. Même si un gars comme Daniel Oss, qui avait fait du beau boulot à Burgos ne sera pas là, des coureurs comme Danilo Wyss et Silvan Dillier seront précieux. Et sans doute Philippe Gilbert.

Qui sera le leader de votre équipe pour le classement général ?

Samuel Sanchez est prévu pour le général. Mais si on regarde notre effectif, nous avons beaucoup de coureurs qui pourront chasser des étapes.

Quel souvenir gardez-vous de votre première participation l’an passé, de ce qui était alors votre premier grand Tour ?

C’était dur, mais j’avais tenu le coup. J’étais bien pendant les trois semaines de course et je me suis même un peu surpris. Mon dernier sprint à Madrid était correct avec ma troisième place. Le Tour d’Espagne est toujours très montagneux et finalement, je n’avais pas tant souffert que ça. Je pense et j’espère que ce sera la même chose cette fois-ci. Je m’étais dit que les difficultés sont pour tout le monde et même si je ne suis pas le meilleur grimpeur, je parviens, parmi les sprinteurs, à limiter la casse.

À votre avis, il y aura combien d’arrivées au sprint ?

Je pense qu’on peut tabler sur cinq, six sprints. Car il y a des échappées qui iront aussi au bout. C’est peu, mais il faudra profiter de toutes les chances qui se présenteront.

Cette Vuelta est-elle la meilleure préparation possible pour les Mondiaux du Qatar, prévus pour une fois tardivement, le 16 octobre ?

Non, ce n’est peut-être pas la meilleure des préparations. Mais je pense qu’en ce qui me concerne, cela a des avantages pour avoir la caisse. Après, il restera quatre semaines, il me faudra peaufiner ma forme avec des entraînements spécifiques et puis il me restera des courses comme Binche-Tournai-Binche (4 octobre) ou Paris-Tours (9 octobre) pour faire les derniers réglages.

Votre regard sur le plateau de cette Vuelta ?

On remarque qu’en ce qui concerne des favoris pour le classement général, on retrouve quasiment les mêmes que sur le Tour. Cela risque d’être très intéressant et il y aura beaucoup de possibilités pour les grimpeurs. L’an passé, Fabio Aru l’avait emporté en prenant le large dans le dernier col. Je pense qu’on peut assister au même scénario cette année.

Vous retrouvez un chrono par équipes que vous aviez d’ailleurs remporté avec votre équipe BMC l’an passé…

Oui c’est un bon souvenir, même si l’an passé à Marbella, le chrono n’avait pas compté pour le général puisque le sable s’était invité sur le chemin que nous empruntions en bord de mer. On était quand même montés sur le podium. On a toujours de bons spécialistes comme Tejay (Van Garderen), Silvan (Dillier) alors pourquoi pas ? On est motivés…

Entretien avec Denis Bastien

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