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Open d’Australie : Gilles Muller revient sur sa défaite


Gilles Muller, qui semblait avoir le match en main, a laissé son adversaire revenir dans le match... et l'a payé cash. (Photo : DR)

Gilles Muller s’en voulait d’avoir lâché un deuxième set qui aurait certainement pu tout changer.

On est à peine une dizaine de minutes après sa défaite quand Gilles Muller est déjà disponible pour livrer ses premières impressions lors d’une conférence téléphonique.

Vous meniez un set et un break, vous sembliez avoir le match en main. Que s’est-il passé?

Gilles Muller : La machine s’est déréglée, on peut dire cela ainsi. Je ne sais pas pourquoi j’ai perdu le fil du match à ce moment. Ce qui est sûr, c’est que je l’ai remis dans le match et à partir de ce moment, c’est devenu une vraie bagarre. C’est vraiment frustrant, car si je mets ce point, je mène 5-3 et je suis proche d’avoir deux sets dans la poche. Après, je ne dis pas que ça aurait été facile, mais ça lui aurait sûrement fait mal.

Et ça continue dans le troisième?

Oui. Non seulement je perds le deuxième, mais, en plus, je lui ai littéralement donné le troisième set. Après, je parviens à revenir et à prendre le quatrième set. Je me bats comme un fou, mais ça ne suffit pas.

Quand vous revenez à 2 sets partout, vous avez le sentiment de prendre un ascendant psychologique?

Non, pas du tout. On sait très bien qu’un cinquième set, on repart à 0. Lui n’a jamais été en mesure de remporter le quatrième, il a pu se concentrer sur le cinquième. C’est dommage. Je n’ai pas fait un mauvais match, ni un de mes meilleurs. Globalement, je n’ai pas très bien joué lors de cette tournée, mais il y a certainement des tas de choses positives. Même si, dix minutes après avoir perdu un match en cinq sets, je suis un peu au fond du trou et j’ai du mal à les voir, ces choses positives.

Un petit mot sur votre adversaire?

Je le connaissais car je l’avais battu en deux sets à Stockholm. Il a fait un bon match. Pour lui, c’est génial, il joue bien devant des gradins bien remplis. Il s’est enflammé comme ça peut arriver quand on affronte des locaux. C’est de ma faute, il en a profité pour bien exploiter mes erreurs et me mettre la pression. Ça a marché pour lui.

Le Quotidien

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