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[LIGUE 1] Le FC Metz revient de l’enfer à la Meinau


Alexandre Oukidja et les Messins ont tenu le choc, dimanche à Strasbourg. (photo Pascal Brocard/RL)

Bousculé par Strasbourg au cours d’une première période catastrophique, le FC Metz a montré un visage complètement différent après le repos pour obtenir un point courageux, dimanche à la Meinau (1-1), pour la première journée de Ligue 1. La saison est lancée!

Le football est parfois curieux. Pas grand-monde n’aurait donné cher de la peau du FC Metz, dimanche à Strasbourg, après 45 minutes d’une incroyable pauvreté. Une mi-temps plus tard, les Grenats quittaient la Meinau avec un nul dans leurs bagages et une pointe de regrets suscitée par deux grosses occasions d’Ibrahima Niane dans les derniers instants de la partie (87e, 90e+3).

Vincent Hognon et ses hommes peuvent tout de même s’estimer heureux : ils ont évité une défaite qui semblait inéluctable à la pause et, surtout, ils se sont rassurés sur leurs propres capacités après une seconde période plus conforme à ce que doit montrer un promu en Ligue 1.

«En première mi-temps, on était passif, sans doute en raison d’une certaine appréhension. On jouait trop bas, on a subi…», note l’entraîneur messin, qui avait choisi d’associer en charnière centrale Mamadou Fofana et Stoppila Sunzu, aux dépens de John Boye, rentré plus tard de la CAN. Ce binôme, mal aligné, était en partie responsable sur l’ouverture du score d’Adrien Thomasson (21e). Une sanction logique après une première alerte signée Kenny Lala (19e) et une entame plus que délicate.

Diallo ouvre son compteur

À côté de la plaque, Metz échappait au carton rouge sur un tacle bien maladroit de Thomas Delaine – qui blessait Youssouf Fofana (15e) – et au break alsacien, Dimitri Liénard étant signalé hors-jeu (36e). Rentré aux vestiaires avec un retard d’un seul but, il pouvait alors se remettre la tête à l’endroit. «On est reparti du bon pied», confirme Vincent Hognon.

C’est peu de le dire : quelques secondes après la reprise, Habib Diallo était lancé à l’extrême limite du hors-jeu et ajustait froidement Matz Sels (47e). Après de longues secondes de vérification, l’assistance vidéo à l’arbitrage validait finalement cette égalisation et lançait véritablement la saison des Messins.

«J’espère que cette deuxième mi-temps va leur servir à prendre conscience qu’ils peuvent poser des problèmes à pas mal d’équipes», remarque le technicien lorrain, qui ne manque pas de souligner la belle opposition proposée par les Strasbourgeois.

«En Ligue 1, on aura des gros tests tous les week-ends», avait prévenu Renaud Cohade dans la semaine. Sa formation a été servie mais elle a répondu présent sur cette seconde période. Et rassuré les sceptiques.

Oui, les Grenats peuvent exister dans ce championnat, s’ils convoquent les valeurs observées après la pause : réalisme, combativité, solidarité, à l’image de ce retour désespéré de Mamadou Fofana sur une belle pichenette de Liénard (51e). Pour le FC Metz, c’est un bon point de départ.

Angelo Salemi (Le Républicain lorrain)

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