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Les karatékas à l’heure indonésienne


Kimberly Nelting. (Photo : DR)

Pour ne pas être trop perturbés par les six heures de décalage horaire avec Jakarta, les participants aux Mondiaux jeunes se mettent progressivement à l’heure.

Dimanche, une grosse délégation luxembourgeoise prendra l’avion à destination de l’Indonésie, où se disputent à partir de jeudi les championnats du monde cadets, juniors et U21.

Un voyage d’une bonne quinzaine d’heures et un décalage horaire de six heures qu’il faut rapidement digérer, histoire d’être frais et dispo au moment des combats.

C’est dans cette optique que Jean-Claude Henry, le directeur technique du karaté luxembourgeois, a donné à tous les participants grand-ducaux un programme précis : «J’ai suivi une formation pour le diplôme A et j’en ai profité pour demander à des experts allemands qui travaillaient beaucoup avec Singapour comment ils faisaient. Ils m’ont parlé de cette méthode. On a également regardé sur internet pour des plans de décalage, on s’est dit que tout cela faisait du sens et on a mis au point un programme qui doit leur permettre de récupérer le plus vite possible».

Kimberly Nelting, brillante lors de la dernière compétition de préparation (championne d’Europe de wado) et en grande forme depuis le début de la saison, détaille les secrets d’un décalage horaire bien assimilé : «Tous les jours, on se couche et on se réveille plus tôt. Cela commence cinq jours avant le départ. On doit se coucher vers 22 h pour se lever le lendemain à 7 h. On doit prendre une douche froide et un petit-déjeuner riche en glucides et protides. Ensuite, on mange à 12 h et on doit aller se coucher à 21 h 30. Trois jours avant le décollage, on passe à 6 h 30 avec un déjeuner à 11 h 30. En parallèle, on doit arrêter les entraînements intensifs à 16 h 30. Puis dîner vers 18 h 45 et coucher vers 20 h.»

Des détails qui peuvent faire la différence

Et ça continue comme cela jusqu’au jour du départ : «Deux jours avant, lever à 5 h 30, déjeuner vers 11 h, dîner à 18 h et coucher à 20 h. Et le jour du départ, lever à 5 h. Et ensuite, très important, ne pas faire de sieste avant de prendre l’avion à 20 h 45.» Évidemment, le fait qu’on soit en période de vacances scolaires aide les combattants à se mettre à ce rythme.

Toujours est-il que, même si cela peut n’apparaître que comme un détail, c’est justement le genre de petite attention qui peut faire la différence dans les moments décisifs. Si on ajoute à cette préparation physiologique, un bon boulot technique et pas mal de confiance accumulée grâce à des championnats d’Europe de wado-ryu qui sont tombés à pic, samedi dernier, on peut se dire que pour le plus grand rendez-vous de l’année, la fédération a visiblement décidé de mettre toutes ses chances de son côté pour briller de l’autre côté de la Terre. Et que les Luxembourgeois devraient être dans les meilleures dispositions possibles pour briller lors de leur périple indonésien.

R. H.

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