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Le Tour de France au Mont Ventoux : souvenirs, souvenirs pour Frank Schleck


Le mont Ventoux, un mythe. (photo AFP)

Les deux Luxembourgeois vont vivre une journée particulière au Ventoux ce jeudi. Pour Frank Schleck, reste le souvenir de 2009. Sixième de l’avant-dernière étape, il y avait abandonné l’idée de terminer troisième du Tour mais sans regret.

« J ‘ai essayé de prendre la troisième place mais au Ventoux, j’étais marqué de près par Lance Armstrong. Je ne pouvais pas faire plus. Cinquième, ça me convient », avait analysé Frank Schleck à l’issue de l’avant-dernière étape du Tour 2009. Sept ans déjà. Si l’Espagnol Garate avait battu son compagnon d’échappée, Tony Martin, la bataille entre les cadors dans ce qui était la dernière difficulté n’avait pas tenu ses promesses. Andy Schleck, troisième à 38 secondes de Garate, avait passé la ligne juste devant Contador, quatrième. Lance Armstrong, aujourd’hui déclassé, avait terminé cinquième devant Frank Schleck.

« Je me rappelle qu’avec Andy, en 2009, on n’a pas arrêté d’attaquer Lance (Armstrong) et Alberto (Contador) car je me battais pour le podium », nous rappelait Frank Schleck lundi, lors de la journée de repos en Andorre.

La course promettait tant que tout le monde en était reparti déçu. Il y avait eu le sacrifice d’Andy qui avait manifestement le succès d’étape dans les jambes. Il avait attaqué six fois sans parvenir à décrocher le vieux Armstrong, toujours dans les roues. « J’aurais pu remporter l’étape, mais je ne l’ai pas fait. J’attaquais comme je l’avais prévu pour permettre à Frank de reprendre place sur le podium. On n’a pas réussi, mais ce n’est pas grave. Frank revient quand même à la cinquième place et je finis deuxième du Tour avec le maillot blanc. Je n’ai que 24 ans. Il ne faut pas toujours vouloir trop de choses dans la vie… », relativisait Andy après coup, visiblement, très heureux de son sort.

«C’est surtout des souvenirs d’enfance»

Il en essuiera des reproches, trahissant les regrets de ceux, innombrables, qui auraient voulu qu’Andy ne bouscule une dernière fois Alberto Contador.

C’est la dernière fois que Frank est monté au Ventoux dans le Tour puisque, en 2013, sa suspension l’avait empêché de concourir. Cette année-là, Andy, en méforme, avait éprouvé rapidement des difficultés pour suivre le rythme. Et lorsque Paris-Nice passe par le Ventoux, la ligne d’arrivée est tracée à six kilomètres du sommet, au Chalet Reynard, comme ce sera le cas aujourd’hui.

Alors qu’attendent donc les coureurs luxembourgeois aujourd’hui? « Le Ventoux, ce sera une montée sèche. Ce sera très dur. Je l’ai monté une fois à Paris-Nice. Ce sera comme l’étape de demain (jeudi). Mais ce ne sera évidemment pas comme sur Paris-Nice », rappelle Ben Gastauer, lequel tentera d’aider le plus loin possible son leader, Romain Bardet.

Quant à Frank Schleck, lui aussi s’efforcera d’apporter son aide à Bauke Mollema. « L’étape du mont Ventoux, c’est plat et on monte. C’est l’étape mythique, je ne pense pas que les favoris lâcheront du lest. D’autant plus que l’approche sera facile à contrôler. Quintana et Froome ne vont pas se laisser faire », note Frank Schleck.

Et pour le Mondorfois, le Ventoux, « c’est surtout des souvenirs d’enfance. On venait là en vacances une fois par an, on se faisait la course… » Le Ventoux, c’est donc encore aujourd’hui.

Denis Bastien, notre envoyé spécial à Montpellier

Une course amputée de 6 km

L’arrivée de la 12e étape ce jeudi devait initialement être jugée au sommet du Ventoux, soit 1 912 m d’altitude, après 21,1 km d’ascension. Mais en raison des rafales de
vent qui y soufflent actuellement, l’organisateur a décidé en urgence, mercredi soir, de la déplacer au Chalet Reynard (1435 m). Soit une amputation de 6 km qui laisse aux coureurs les 10 derniers kilomètres les plus sévères, avec une pente supérieure à 8 %.

Un commentaire

  1. Après la tentative des médias de nous faire croire que tout-le monde était derrière une équipe de sales gosses payés des fortunes pour taper dans un ballon . Voilà le tour des dopés ..Sponsorisés là aussi avec de l’argent venu d’on ne sait ou.
    Du pain des jeux…

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