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La Planche des Belles Filles sans Sagan, exclu, ni Cavendish, blessé


Sagan, à l'origine de la chute de Cavendish, a été exclu par le jury des commissaires du Tour. (photo AFP)

Le Tour prend ses habitudes à La Planche des Belles Filles, site d’arrivée mercredi de la 5e étape, pour la troisième fois depuis 2012. Ce sera sans Peter Sagan, exclu du Tour, ni Mark Cavendish, contraint à l’abandon sur blessure provoquée par le premier.

Mark Cavendish, la victime du champion du monde Peter Sagan dans le sprint d’arrivée à Vittel, a été contraint à l’abandon dans le Tour de France en raison d’une fracture de l’épaule droite. Son équipe Dimension Data a confirmé tard mardi soir le forfait du Britannique, le coureur en activité qui compte le plus grand nombre de succès d’étape (30). Cavendish a été blessé dans la chute survenue mardi dans la ligne droite terminale qui a concerné aussi deux autres coureurs, l’Allemand John Degenkolb et le Britannique Ben Swift.

Sagan, à l’origine de la chute, a été exclu par le jury des commissaires du Tour. Après les premiers examens, « Cav » s’était dit « pas très optimiste » sur ses chances de continuer la course : « En termes de douleur, je me suis déjà blessé deux fois à l’épaule auparavant et cela est plus douloureux maintenant que cela l’avait été. Le médecin de son équipe Dimension Data avait précisé que les premières radios ne révélaient « ni dislocation ni fracture ». Mais Cavendish est allé ensuite à l’hôpital pour passer d’autres examens qui ont permis de conclure à une fracture.

Après l’arrivée, le Britannique s’était dit « un peu gêné par le coup de coude » de Sagan tout en le remerciant d’être « venu immédiatement (le) voir après l’arrivée ». « J’ai une bonne relation avec Peter » et « je veux parler de cela avec lui », avait-t-il ajouté.

Un spectaculaire « mur » à 20%

Mercredi, la montée finale, pour la première arrivée au sommet de cette édition, conclut le parcours long de 160,5 kilomètres à partir de Vittel. Raide (8,5% de pente) mais d’une longueur limitée à 5,9 kilomètres, l’ascension se termine par un spectaculaire « mur » à 20%. C’est là que le Britannique Chris Froome a enlevé sa première victoire d’étape dans le Tour, en 2012, lors de la première venue du Tour dans la seule station de ski de la Haute-Saône. Deux ans plus tard, l’Italien Vincenzo Nibali, vainqueur final, s’est imposé lui aussi.

A l’altitude de 1035 mètres, le site doit son nom à la fuite collective et désespérée de la population féminine de la vallée qui voulait échapper à un massacre pendant la Guerre de Trente Ans, entre 1618 et 1648. Poursuivies par les soldats suédois cantonnés à Plancher-les-Mines, sous les ordres d’un brutal chef de guerre (Mansfeld), les femmes et les filles des paysans des vallées locales auraient dévalé les pentes du Ballon d’Auxelles pour se jeter dans un étang aux eaux noires. Depuis ce temps, rapporte la légende, l’étang et la planche qui le surplombe portent ce nom de « Belles Filles ».

Départ de Vittel à 11h10, arrivée à La Planche des Belles Filles vers 15h15 (prévision à 41 km/h de moyenne).

Le Quotidien/AFP

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