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[Jeux européens] Tennis de table : un énorme défi devant elles


Tessy Gonderinger, Ni Xia Lian, Sarah De Nutte et la remplaçante Ariel Barbosa savent qu’il faudra se surpasser pour franchir l’obstacle ukrainien, en début d’après-midi. 

Comme il y a quatre ans à Minsk, la troupe de Tommy Danielsson affronte d’entrée l’Ukraine. Et comme en 2019, ça s’annonce très compliqué.

Avant le début de ces Jeux européens, Tommy Danielsson avait annoncé la couleur : «Le plus gros objectif, c’est d’aller loin dans la compétition par équipes.» En effet, il existe encore une petite chance pour que le ping luxembourgeois dispose d’une équipe engagée à Paris en 2024.

Mais pour ce faire, il faut faire partie des 16 meilleures équipes au monde. Actuellement classé à la 19e place, le Grand-Duché doit donc en grappiller encore quelques-unes pour vivre quelque chose d’unique d’ici quelques mois.

Mais pour ce faire, il faut prendre un maximum de points lors des prochains grand championnats. À commencer par ces Jeux européens : «En 2019, à Minsk, on avait été battues dès le premier tour. L’objectif, c’est de faire beaucoup mieux pour aller chercher des points», indiquait le technicien avant de partir en Pologne.

Malheureusement, l’enthousiasme est retombé d’un cran en voyant le tirage au sort. En effet, le Luxembourg a hérité, comme il y a quatre ans d’ailleurs, de l’Ukraine : «On devait rencontrer une nation classée entre 9 et 12 et l’Ukraine était la pire possibilité», explique Sarah De Nutte.

Tommy Danielsson n’est pas du genre à jouer sur les mots : «Battre l’Ukraine, ce serait un exploit. C’est du 25-75 pour elles.» Et d’ajouter : «Ce sera un match très difficile. À toutes les positions, elles sont plus fortes que nous. Pour avoir une chance, on va déjà devoir faire la bonne composition d’équipe, jouer de manière fantastique et si on pouvait aussi avoir un peu de chance, ce ne serait pas du luxe.»

Un classement qui ne signifie pas grand-chose

Dans les faits, ça donne une n° 1, Margaryta Pesotska (WR 66) presque aussi bien classée que Ni Xia Lian (WR 51); une n° 2, Hanna Haponova (WR 127) qui évolue dans les mêmes eaux que Sarah De Nutte (WR 94) et une n° 3  Solomiya Brateyko (WR 158) qui devance largement Tessy Gonderinger au classement mondial (WR 273). Mais au-delà des chiffres, il y a la vérité de la table.

Et elle n’est pas vraiment en faveur des pongistes grand-ducales : «Ni Xia Lian a perdu ses deux derniers matches contre Pesotska. C’est une adversaire au style qui ne lui convient pas du tout, très intelligente, qui sait manœuvrer face à Xia Lian.» Et d’ajouter : «L’Ukraine ne participe pas à beaucoup de tournois. Son classement ne dit pas la valeur de cette équipe.»

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