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[Hockey] Les JO démarrent à Kockelscheuer


Les hockeyeurs luxembourgeois savent ce qu'il leur reste à faire : remporter le tournoi pour avoir le droit d'aller un peu plus loin, à Barcelone (Photo : DR)!

Pendant trois jours, les hockeyeurs luxembourgeois vont essayer de se rapprocher de Pékin au cours du tournoi de qualification préolympique qui se tient à Kockelscheuer. Mais la route sera très, très, très longue.

Trois matches en trois jours, voilà le programme qui attend les hommes de Petr Fical. Pour eux, l’objectif sera de remporter le tournoi pour aller tenter d’accrocher au moins une victoire au mois de décembre, face au Mexique, lors d’un deuxième tournoi de préqualification, du côté de Barcelone avec également les Pays-Bas et l’Espagne.

Mais avant de rêver à ce qui serait une jolie récompense pour tout un groupe, il faut d’abord commencer par sortir vainqueur de ce tournoi. Et même si le Luxembourg a l’honneur d’organiser les festivités, la victoire ne sera pas aisée à aller chercher.

Face aux Lions grand-ducaux, les Émirats arabes unis, la Bosnie et le Kirghizstan : «Les Émirats ont été promus en Div. 3 aux championnats du monde dans le même groupe que le Luxembourg. Le Kirghizstan a été bon dans ce tournoi, mais a été disqualifié de ses quatre rencontres à cause de problèmes liés à l’éligibilité de joueurs. Il a quand même battu les Émirats dans le quatrième match. Quant à la Bosnie, elle avait pris la quatrième place», confie Teemu Hinkula, le manager de l’équipe grand-ducale.

Un entraînement hebdomadaire

Pour le Luxembourg, il s’agit du début d’une nouvelle ère. Le capitaine emblématique Ronny Scheier a décidé de raccrocher patins et crosse, tout comme Philippe Mangen, le gardien.
Pour ce tournoi, c’est donc Colm Cannon qui dirigera l’équipe en tant que nouveau capitaine, lui qui a également pris la succession de Ronny Scheier avec le Tornado.

L’équipe luxembourgeoise sera un bon mélange entre des éléments expérimentés et des jeunes prometteurs comme Vlad Shelest, l’une des rares satisfactions du Tornado depuis le début de la saison, ou encore David Church, élu meilleur défenseur lors des championnats du monde U18 Div. B l’année dernière. Parmi les nouveaux venus, on peut également citer Markus Beran.

Si la plupart des joueurs luxembourgeois sont issus du Tornado, de Beaufort, voire des Puckers ou des Huskies, il y a trois éléments qui évoluent à l’étranger. C’est le cas de Marcus Anselm et Sebastian Grein qui jouent en Suède ou encore de Philippe Bechtold qui évolue en Suisse. Contrairement à ce qui était le cas par le passé, la plupart des joueurs ont pu se réunir une fois par semaine depuis le début de la saison afin de s’entraîner : «C’est une excellente chose. Ça permet de créer des automatismes, c’est très positif», se réjouit le nouveau capitaine luxembourgeois.

Un bus de fans allemands

On peut s’attendre à voir du monde dans la patinoire puisque, outre les Luxembourgeois, un bus de fans allemands a prévu de se rendre à Kockelscheuer dès ce vendredi à l’occasion de la première journée de compétition.

Le hockey sur glace sera à l’honneur à Kockelscheuer pendant trois jours. Et les amateurs de la discipline peuvent se réjouir, car ils vont encore avoir la possibilité de voir du beau hockey. En effet, dans quelques mois, au début du printemps, c’est encore le Luxembourg qui a été désigné, cette fois pour organiser les championnats du monde Div. 3 ainsi que les Mondiaux U18.

Les festivités débutent ce vendredi avec la Bosnie, avant le match certainement le plus compliqué contre le Kirghizstan et, on l’espère, une apothéose contre les Émirats, écrasés 18-0 il y a deux ans. Tout ça pour retrouver le Mexique, vainqueur 3-1 l’an passé contre ces mêmes Luxembourgeois? C’est en tout cas l’objectif!

Romain Haas

Programme

Ce vendredi
15 h 45 EAU – Kirghizstan
19 h 15 Luxembourg – Bosnie

Samedi
15 h 45 EAU – Bosnie
19 h 15 Luxembourg – Kirghizstan

Dimanche
15 h 45 Kirghizstan – Bosnie
19 h 15 Luxembourg – EAU

Vous avez dit « parcours du combattant » ?

(Illustration : AFP).

(Illustration : AFP).

Les JO d’hiver, c’est dans deux ans. Mais pour les hockeyeurs, tout va aller très vite. En effet, dans moins d’un an, on connaîtra l’ensemble des douze pays qui participeront au tournoi olympique. On sait déjà que la Chine, en tant que pays organisateur, sera de la partie. Tout comme les huit premières nations au classement mondial à l’issue de cette année 2019, à savoir Canada, Russie, Finlande, Suède, République tchèque, États-Unis, Allemagne et Suisse.
Il reste donc trois spots, qui seront déterminés à l’issue de trois tournois de qualifications qui se dérouleront fin août prochain et à l’issue desquels chaque vainqueur aura droit à une place olympique. Pour ces tournois de la fin de l’été, on connaît déjà les noms de trois des quatre noms pour chaque groupe.
La quatrième nation conviée à ces tournois de qualification olympique sera celle qui se sera sortie d’un des trois tournois de préqualification olympique, qui se dérouleront en février prochain. Une compétition dont on connaît à chaque fois trois représentants… puisque le quatrième sera issu d’un des trois tournois de pré-préqualification olympique, prévu du 12 au 15 décembre prochains. Et évidemment, ce fameux tournoi a déjà trois noms sur quatre dans deux groupes, le quatrième étant à aller chercher lors d’un des deux tournois préliminaires de «pré-préqualification olympique» (vous suivez?).

Kockelscheuer

Tout cela nous amène donc à Kockelscheuer, où se tiendra à partir de ce vendredi le premier acte vers Pékin. En sa qualité de meilleure équipe au ranking mondial parmi les quatre formations concernées, c’est donc le Luxembourg, 43e nation mondiale, qui a été retenu pour organiser les festivités. Il sera opposé aux Émirats arabes unis (48e), à la Bosnie (49e) et au Kirghizstan (52e et dernier), nouveau venu sur plusieurs tournois. «J’avais la pancarte « Ne pas déranger » sur la porte, mais elle est entrée et s’est assise sur mon lit et a commencé à caresser mon bras, alors qu’il était autour de 7 h et que je dormais encore», a confié le 2e joueur mondial. Le double champion olympique a ajouté avoir ensuite croisé à nouveau cette femme de chambre dans des hôtels de Rotterdam et Barcelone, où il disputait des tournois. «Je ne sais pas si c’est parce qu’elle était fan, mais c’est un peu extrême», a-t-il souligné. L’agent de Murray n’a pas réagi à ces propos.

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