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Herbert Herres (Grevenmacher) : « Le foot, c’est comme une drogue »


Engagé jusqu'au cou dans la lutte pour le maintien, Grevenmacher ouvre donc une parenthèse avec cette rencontre de Coupe. (photo LQ)

Embarqué dans la lutte pour le maintien en Promotion d’honneur, Grevenmacher est à nouveau dirigé par Herbert Herres, l’homme qui était à la barre lors du doublé Coupe-championnat en 2003. Ce mercredi soir, il affronte Differdange pour les quarts de la Coupe.

Son retour sur le banc

Le retour d’Herbert Herres à la tête de l’équipe première de Grevenmacher date du tour précédent de cette Coupe de Luxembourg. C’était il y a un peu moins d’un mois, quelques heures avant l’exploit réalisé face à Mondorf (victoire 1-0). Herres succédait à Carlo Trierweiler, qui lui même avait succédé à Manu Peixoto dans une saison bien compliquée.

«J’étais sans doute la meilleure solution. Tout simplement parce qu’un nouvel entraîneur aurait eu besoin de temps pour appréhender ce groupe. Et du temps, nous n’en avions pas. Moi, j’étais en poste (NDLR : coordinateur sportif) depuis un an et demi. Je connaissais donc tout le monde», explique le principal intéressé.

Le CSG était, en effet, pointé à l’avant-dernière place, avec 12 petits points en 17 rencontres de championnat. Depuis, il s’est donc qualifié pour les quarts de finale de la Coupe et est désormais 11e, soit en position de barragiste, avec 21 points. À deux unités seulement d’Erpeldange, la première formation actuellement sauvée.

Herres (en duo avec comme adjoint une autre légende du club, Dan Huss) semble donc être l’homme de la situation. De là à continuer au-delà de cette campagne ? «Je vous avoue qu’on n’en a absolument pas encore parlé. Impossible avec les échéances qui vont pointer le bout de leur nez. Mais il va falloir trouver la meilleure formule possible.» Et il préfère quel poste? Coordinateur sportif ou entraîneur? « Je ne préfère rien du tout.Moi, vous savez, si je n’aime pas quelque chose, je ne le fais pas (il sourit). Mais vous savez, le foot, c’est un peu comme une drogue.»

Coupe vs championnat

Engagé jusqu’au cou dans la lutte pour le maintien, Grevenmacher ouvre donc une parenthèse avec cette rencontre de Coupe. Mais est-ce que jouer sur deux tableaux ne risque pas d’être contreproductif ?

«On a sorti Mondorf au tour précédent parce que personne ne pensait que c’était possible. Maintenant, il va falloir jouer très sérieusement ce match contre Differdange. Car si on en prenait six ou huit, cela risquerait de faire mal…», glisse le technicien allemand. «Après, si vous me demandez si la rencontre face à Norden, dimanche, est plus importante, je vous réponds : oui. C’est elle notre priorité.»

Après des débuts parfaits sous Herres, Grevenmacher a connu son premier couac (défaite 1-0) ce week-end sur la pelouse du Swift, le quatrième du classement. «On avait remporté quatre matches (NDLR : dont un sur tapis vert face à Mühlenbach). Mais là, à Hesperange, mes gars n’ont pas joué à 100% la première mi-temps. Cela a été mieux en deuxième période, mais les garçons n’étaient pas à leur maximum. Or on a besoin de ça pour arracher des points. Mais avec des semaines à trois rencontres, cela devient compliqué. Déjà que, parfois, les pros se plaignent d’un tel rythme. Alors des mecs comme nous… Même si parfois, c’est la volonté qui décide.»

L’adversaire : Differdange

Ce mercredi soir, c’est donc un sacré morceau qui se dresse devant Herbert Herres et ses joueurs. Differdange ne s’en cache pas, il veut cette Coupe. Le président Fabrizio Bei ne l’a pas caché, lors de la conférence de presse d’intronisation de son nouvel entraîneur, Dan Theis, la semaine dernière.

Un FCD03 qu’Herres n’a pas observé lui-même. «Mais j’ai un ami qui l’a vu à Strassen ce dimanche. Et on s’est ensuite téléphonés cinq ou dix minutes pour en parler», glisse l’ancien entraîneur de Trèves.

En même temps, est-il besoin de la voir à l’œuvre pour savoir que cette équipe est supérieure à chaque poste ? «C’est clair qu’elle est la grande favorite. Après, je n’ai pas encore vraiment réfléchi à la tactique à adopter face à elle. Il faudra en tout cas que les garçons soient à 100% de leurs moyens.» Un nouvel exploit ne passera que par là !

Julien Carette

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