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[Handball] Qui pour mettre fin à la folle série de Berchem ?


Dragan Vrgoc et les Bascharageois vont tenter d’être les premiers à stopper Ben Majerus et le HCB, inarrêtables depuis le 28 septembre.

Depuis le 28 septembre, date de leur dernière défaite, les Berchemois marchent sur l’eau : le leader a enchaîné 13 victoires en AXA League.

Qu’ont en commun Mersch, Rumelange – désormais descendus dans le groupe de relégation aux côtés d’anciennes équipes de l’élite comme Schifflange ou le Standard –, Diekirch, Esch, Käerjeng, Dudelange et les Red Boys, soit toutes les formations présentes à un moment ou un autre dans la plus haute division du pays lors de cet exercice, depuis le 28 septembre ?

Tous se sont cassé les dents au moins une fois, la plupart à deux reprises et les Eschois même trois fois, face au leader, qui n’a plus perdu en championnat voici donc 21 semaines. Ce qui porte sa série à 13 succès consécutifs (15 en tout et pour tout).

En fait, un seul adversaire a trouvé la clé contre Berchem sur la scène nationale lors de cette campagne 2023/2024 : il s’agit de Differdange. Les hommes de l’ancien sélectionneur national Nikola Malesevic ont fait chuter les Berchemois à l’occasion de la 4e journée de la phase régulière ainsi qu’en quarts de finale de la Coupe de Luxembourg.

Aucune autre écurie d’AXA League n’est parvenue à prendre des points à Ben Weyer et ses équipiers, auteurs d’une saison époustouflante. «Ils ont une très bonne équipe, jouent ensemble depuis longtemps et, cette année, ils sont plus constants», louait l’ailier droit eschois Tom Krier en marge de la rencontre avec le HCB, samedi. Un match au terme duquel Berchem, pas vraiment dans un grand jour, a glané deux précieux points dans la douleur devant son public.

Les individualités prennent le relais du collectif

«Quel match de m…», lançait d’ailleurs en plaisantant le Berchemois Léon Biel en direction de la table de presse plusieurs minutes après la sirène et avant de regagner les vestiaires. Mais même quand le leader réalise certainement l’une de ses prestations les moins abouties de la saison, il finit par s’imposer.

Et quand son collectif connaît un coup de mou, il peut compter sur certaines de ses individualités pour faire la différence, à l’image du gardien remplaçant Grzegorz Czapiewski, décisif dès ses premières minutes passées sur le parquet (7 arrêts entre la 39e et la 60e minute). Sous son impulsion, ses équipiers, plus frais physiquement en fin de partie en raison d’une rotation plus importante que celle de leur adversaire, sont parvenus à se défaire du quintuple champion en titre.

Le leader peut aussi s’appuyer sur ses joueurs les plus expérimentés, comme l’Allemand Philipp Leist (34 ans) qui n’avait inscrit pas moins de quatre réalisations avant d’entrer dans le money time fin-janvier au moment où son équipe était en train de subir de plein fouet le retour des Dudelangeois, pourtant menés de sept buts quelques instants plus tôt.

«Depuis que je suis au Luxembourg, j’ai connu peu de matches clairs. Souvent il y a des temps forts et des temps faibles. Je le sais et je prépare l’équipe pour qu’elle soit vigilante jusqu’à la fin», disait alors l’entraîneur Marko Stupar. Autant de choses qui permettent de conclure que Berchem a tout du futur champion ? Réponse en mai, voire peut-être avant…

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