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[Handball] Nikola Malesevic, l’étudiant


Nikola Malesevic doit plus que jamais prendre soin de ses phalanges... (photo Julien Garroy)

Du haut de ses 40 ans, Nikola Malesevic prépare sa reconversion. Le Dudelangeois suit actuellement une formation qui doit le conduire au plus niveau de compétence.

Jeudi soir, sur le coup de 20h, alors que ses équipiers étaient à l’entraînement, Nikola Malesevic était en voiture, à proximité de Nancy. De retour de Montpellier, où il assistait à un module de quatre jours dans le cadre de sa formation pour le diplôme d’état supérieur, spécialité performance sportive mention handball. Explications.

Le Quotidien : Que faisiez-vous à Montpellier?

Nikola Malesevic : En novembre 2014, j’ai entamé une formation pour obtenir le diplôme d’état supérieur spécialité handball. Et dans ce cadre, tous les deux mois, je pars durant quatre jours. En général, c’est à Paris, à l’Insep, mais parfois c’est ailleurs. Comme là où c’était à Montpellier. En février, ce sera à Nantes. À l’Insep, j’ai pu suivre des interventions d’Onesta.

À qui s’adresse cette formation?

À tous ceux qui possèdent au moins un diplôme d’état 1 er  degré ou un diplôme B d’entraîneur. Si tu as les deux, c’est mieux. De toute façon, le premier jour, une sélection se fait. L’an passé, sur la cinquantaine de candidats, seulement douze ont été retenus. Dans la promotion de l’an passé, il y avait par exemple Jackson Richardson, Guillaume Gille ou Stéphane Plantin (NDLR  : l’entraîneur de Nancy). Cette formation, qui s’achèvera en juin 2016, permet de voir bien d’autres choses que le seul volet tactique.

Lesquelles?

Au club de Montpellier, Patrice Canayer n’est pas uniquement entraîneur. Il est aussi manager. C’est-à-dire qu’il supervise par exemple les transferts, le sponsoring, le marketing, etc.

Et sur le plan purement tactique?

Il donne droit au diplôme A d’entraîneur, le plus élevé, mais aussi à celui de formateur. C’est-à-dire de former soi-même d’autres entraîneurs. Après, cela ne se fait pas tout seul. Par exemple, je dois écrire trois projets de 50  pages chacun.

Quels sont-ils?

D’abord, le développement d’une structure. Comme j’étais encore à Épinal quand j’ai débuté cette formation, je m’appuie sur ce club. Deuxièmement, la formation des formateurs. Et le troisième projet concerne la progression de la performance d’une équipe féminine. Pour ces deux derniers cas, je m’appuie sur Dudelange.

Comment se passe votre expérience à la tête de l’équipe dames du HBD?

Très bien! Même si je joue en équipe première, le club m’a avant tout demandé de venir pour m’occuper des dames. Pour l’instant, les résultats sont bons (NDLR  : invaincue en huit matches, l’équipe est en tête de sa poule). Et le niveau de jeu de l’équipe, composée essentiellement de Luxembourgeoises, est bon.

L’équipe messieurs pointe actuellement à la deuxième place derrière les Red Boys. Comment analysez-vous cette première partie de saison?

Au début, ça a été dur. Les recrues ont toujours besoin d’un peu de temps pour parfaire leurs automatismes. Sur le plan personnel, je ne suis pas là pour jouer 60  minutes mais pour apporter mon expérience dans les moments clé. Et c’est ce que j’essaie de faire.

L’équipe a-t-elle souffert de l’absence de Martin Hummel?

Oui. Mais depuis qu’il est de retour, et même s’il n’est pas à 100  %, ça va mieux. On a même raté le coche contre les Red Boys. On menait encore à cinq minutes de la fin, mais nous ne sommes pas parvenus à les battre.

C’est ce que vient de réussir Berchem, votre ancien club…

Oui, j’ai vu ça et j’ai vraiment été surpris. Mais depuis la Coupe d’Europe, le jeu proposé par Berchem est vraiment intéressant. Cette équipe est sur la bonne voie et il faudra être très vigilant demain.

Charles Michel

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