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[Handball] Coupe de Luxembourg : une finale Berchem-Esch, ça faisait longtemps…


Pour beaucoup de Berchemois, il s'agira de la première finale de Coupe de Luxembourg, à l'image de Nick Reding (ici contre Schifflange). (photo archives Julien Garroy)

Duo inséparable du début des années 2000, Berchem et Esch se retrouvent ce samedi à se disputer à nouveau un titre. Chose qui n’était plus arrivée depuis 2010 et le succès de l’équipe du Reiserbann. Un classique qu’on espère palpitant.

L’affiche fleure bon la nostalgie et les combats épiques entre deux clubs qui, au début de ce
XXIe siècle, raflaient presque tout sur leur passage. De 2002 à 2007, seul Bascharage était parvenu à mettre son grain de sel en remportant l’édition 2004 de la Coupe de Luxembourg. Du sel, cette finale n’en manquera pas. Du moins, espérons-le, parce que si de visu le menu est alléchant, il existe le risque de voir l’ogre eschois se jeter comme un mort de faim sur le plat et refiler les restes à une équipe de Berchem dont Luc Sinner, le président lui-même, est conscient des risques de n’avoir rien à se mettre sous la dent : « Il faut qu’il y ait un match… »

Ce samedi soir, Berchem se présentera au Gymnase de la Coque avec l’espoir de décrocher une dixième Coupe de Luxembourg. Une perspective séduisante, mais quelque peu brouillée par l’ombre imposante d’un HB Esch bien plus carré d’épaules. Une puissance dont il fit la démonstration en demi-finale en renversant une situation quasi désespérée après avoir couru derrière le score durant toute la rencontre. Suspendu pour cette occasion en raison d’un carton rouge reçu en championnat contre Dudelange, Dany Scholten a vibré, sautant comme un cabri lors du but égalisateur de son partenaire Martin Muller (28-28, 58e). « Franchement, quand on était menés de cinq buts (19-24) , j’avais vraiment peur que ça ne passe pas », confie celui qui a suivi cette rencontre aux côtés du père d’un Yann Hoffmann (11 buts) qui aura fait beaucoup de mal à une formation eschoise dont la richesse de son banc lui permit de mettre ce petit coup d’accélérateur en toute fin de rencontre. Émoussés, les Differdangeois n’ont pu suivre le rythme…

«La Coupe reste très aléatoire»

Ce samedi, Berchem devra donc être capable de suivre le rythme. Mais aussi de tenir la distance. Un savant mélange donc entre explosivité et endurance indispensable pour espérer faire durer le suspense face à un adversaire qui, échaudé par ses trop nombreuses pertes de balles en début de rencontre, voudra prendre le large d’entrée. « On s’y attend et il ne faudra pas rater notre entame. Plus longtemps on garde le match ouvert, plus longtemps on gardera espoir », explique Sinner qui, en début de saison, n’a pas mis cette Coupe de Luxembourg sur la liste de ses priorités. « L’objectif était et reste toujours une place dans le top 4 en championnat. La Coupe reste très aléatoire et, jusque-là, on a eu de la chance… » face à Redange (44-14), Diekirch (42-16) et Schifflange (38-24).

Certes, on a vu des parcours plus éprouvants, mais celui-ci fait figure de récompense pour une équipe de Berchem qui fait une remarquable première partie de saison. Alors, au pied du mont eschois, Berchem n’a rien à craindre, pas même la chute. Et puis, pour l’occasion, André Gulbicki, l’entraîneur de Berchem, a peut-être prévu l’une ou l’autre surprise. « Oui, je dois encore en avoir l’une ou l’autre dans mes poches… »

Charles Michel

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