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Français expatrié au Luxembourg : « J’ai privilégié la qualité de vie »


  Benjamin Brugerolle a loué plusieurs appartements dans la capitale avant d’investir dans le centre.

Thionvillois d’origine, Benjamin Brugerolle vit depuis seize ans au Grand-Duché et vient de devenir propriétaire d’une maison dans la capitale. Coût de la vie, confort… il revient sur ce choix de devenir expatrié français au Luxembourg.

À l’inverse des 123 636 frontaliers français qui traversent chaque jour la frontière, Benjamin Brugerolle a choisi de s’installer au Luxembourg. «Je ne me vois pas revenir de l’autre côté de la frontière», assure ce Thionvillois de naissance qui vit depuis 2008 au Grand-Duché.

Seize ans durant lesquels il y a trouvé ses marques, construit sa carrière et fondé une famille. Au total, ils sont 304 051 étrangers, soit 47,2 % de la population du pays, à avoir pris cette même décision, dont 49 071 Français.

Plus jeune, Benjamin Brugerolle a suivi sa scolarité dans les établissements de Thionville; ses connaissances du Luxembourg se limitant à accompagner ses parents lors des trajets à la pompe pour y acheter de l’essence, des cigarettes et de l’alcool : «Comme tous les enfants de Thionville, nous allions parfois au Parc merveilleux de Bettembourg ou faire un peu de tourisme dans la capitale.»

C’est après des études de droit menées à Nancy et deux stages qu’il réalise, en 2008 au Grand-Duché, et des cours complémentaires en droit luxembourgeois que Benjamin Brugerolle décide de louer un appartement à Hesperange.

«Cela s’est fait logiquement», appuie l’actuel conseiller fiscal chez KPMG Luxembourg. «Le Luxembourg est une option très intéressante, car, en France, dans mon secteur, tout est très centralisé autour de Paris. En faisant, ce choix, je pouvais rester proche de la Moselle et surtout viser des perspectives internationales.»

Des prix démentiels

Si les tarifs de l’immobilier constituent les principaux freins à un déménagement au Luxembourg pour les frontaliers, Benjamin Brugerolle avoue que «malgré des prix déjà très élevés en 2008», il a privilégié «la qualité de vie». «J’ai préféré gagner en confort et ne pas perdre de temps sur la route», indique-t-il. «Aussi, j’étais en couple à l’époque et le fait de louer à deux a pesé dans la balance. Seul, la question de revenir en France se serait posée.»

Le coût de la vie reste, aujourd’hui, le principal point négatif qu’il relève en tant qu’expatrié. «Le coût du logement est démentiel», confie-t-il. Malgré cela, en février 2024, seize ans après sa première location en appartement, suivie de nombreux déménagements, le Mosellan et sa compagne, récemment parents, sont devenus propriétaires d’une maison, dans le quartier du Pfaffenthal dans le centre de Luxembourg-Ville.

«Emménager au Luxembourg est vraiment très simple, l’administration est beaucoup plus facile qu’en France», conclut-il. Proche de sa famille, de son travail, le Français apprécie la qualité de vie offerte par la capitale : «Nous vivons dans une ambiance de ville de taille moyenne, tout est proche et nous pouvons facilement sortir de ce cadre urbain pour arriver dans la nature. Aussi, la facette internationale du Luxembourg est très plaisante au quotidien et la vie nocturne s’est vraiment dynamisée avec les années.»

2 plusieurs commentaires

  1. Et bein, rien que des histoires d’opportunisme…

    • Votre réponse est stupide et n’a aucun sens, chacun étant libre d’organiser sa vie et sa carrière professionnelle comme il l’entend.

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