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[Handball – 5e j.] Esch gifle Dudelange


Avec 18 arrêts, Rajko Milosevic a écœuré des Dudelangeois en panne d'efficacité. (Photo archives Julien Garroy)

Impressionnante de maîtrise, l’équipe de Holger Schneider a infligé une véritable correction à un Dudelange complètement dépassé (35-21).

De mémoire, une telle déroute dudelangeoise en terre eschoise remonte à très loin. Samedi soir, le HBD s’est retrouvé dans une impasse et n’a jamais pu rivaliser. Aucune chance ne leur a été donnée. Aucun espace de jeu n’a pu être exploité. Esch a rendu la copie parfaite espérée. Surmotivé, chaque membre de l’équipe a répondu présent. Holger Schneider a pu compter sur les compétences de toute sa bande.

Passée l’ouverture du score, Dudelange est complètement passé au travers de son entame avec un surprenant 7-0 encaissé en dix minutes (7-1, 11e). Une série conclue par Vasilakis. Esch s’appuie sur une défense de fer imperturbable formée d’une charnière centrale inébranlable avec Quintus, Labonté et Jelinic. De nombreux ballons finissent dans leurs bras. Seuls quelques tirs à partir de la 7e minute commencent à venir chatouiller Milosevic. Mais le gardien eschois est tout sourire au quart d’heure de jeu, puisqu’il ne compte que trois buts encaissés.

Hummel et ses équipiers souffrent indiscutablement. Et ne retirent que très peu de choses positives de ce duel. Un véritable calvaire. Ilic était très attendu par ses anciens équipiers de jeu. Il manquera quatre tirs avant de pouvoir débloquer son compteur personnel. Alors que les buts s’enchaînent sans difficulté pour Esch aussi bien en attaque placée qu’en contre, le temps presse pour Dudelange. Dans le cas où l’équipe trouverait la force de refaire son retard. À la 22e (13-6), Ilic accélère et rencontre enfin la réussite. Et sans Patzack, la note serait déjà bien plus salée. L’arrière gauche sauve tant que possible les meubles avec ses cinq réalisations en première période. Contrairement à Hummel, méconnaissable avec aucun but inscrit sur trois tentatives, qui ne peut peser sur la rencontre.

Kohl, 7/8 en une mi-temps !

Les chiffres des tirs dudelangeois sont accablants avec au total 28 échecs, dont deux penalties. Les statistiques révèlent les faiblesses de l’équipe : Patzack (6/14), Ilic (4/12), Hummel (0/3) ou encore Wirtz (5/9). À la 17e minute, deux fautes offensives consécutives (passage en zone, marcher) de Vasilakis ne sont pas sanctionnées et accablent plus encore l’équipe d’Erny Hoffmann, déjà assez frustrée. Ce n’est qu’à la 20e que la rencontre s’équilibre quelque peu. L’écart conséquent de 7 buts ne s’aggrave plus, mais reste constant jusqu’à la 38e. Le retard de six buts à la pause aurait pu être bien pire. Le onzième but de Dudelange est inscrit dans les dernières secondes de la première période sur son premier contre. Esch, sûr de sa force, ne faiblit pas et parvient même à monter encore en puissance au cours de la seconde période. Dès la reprise, pour son entrée, Kohl claque son premier but. Il sera suivi d’une incroyable série lors des trente dernières minutes : 7/8. En plus d’être efficaces, ses réalisations étaient tout simplement splendides.

Avec ou sans ses recrues étrangères, l’équipe de Schneider étonne. Aucune faiblesse n’est dévoilée. Mais en ont-ils ? Affaire à suivre dès la prochaine journée…

De notre correspondante Isabelle Foltz

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