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Giro : Bob Jungels a vu la vie en rose


Bob Jungels a tenté de gérer, mais ce n'était pas simple. (Photo AFP)

Bob Jungels a expliqué avoir souffert avant de devoir abandonner son maillot de leader. Mais il s’est fait rapidement une raison.

Quel est votre sentiment après cette 13e étape?

Bob Jungels : Je suis très fatigué, même si je n’ai aucun regret à céder le maillot rose. Car j’ai tout donné. J’ai essayé d’accompagner les meilleurs le plus loin possible en gérant au maximum. Dans l’avant-dernier col, je souffrais beaucoup et j’ai compris que ce serait difficile. Logiquement, dans le dernier col, je n’ai pas suivi sur les accélérations de Nibali.

Je dois remercier notre équipe qui a fait un travail impressionnant dans cette 13e étape avant que l’équipe Astana ne prenne la course en main. Comme je dois remercier Gianluca (Brambilla) qui m’a encore donné un coup de main. Je suis extrêmement fier de faire partie de cette équipe Etixx-Quick-Step et ai profité de ces bons résultats dans ce qui est mon premier grand Tour où je me concentre sur le classement général.

Êtes-vous triste de laisser partir votre maillot rose ?

Pas tant que ça et je dois faire remarquer qu’Andrey Amador le mérite. Il a fait une très belle course jusqu’ici. Il a fait une course d’action, a attaqué. Il est parti à sa conquête.

Votre objectif, c’est de garder votre maillot blanc ?

Oui, c’est ça, je le retrouve et j’aimerais le garder jusqu’à la fin. Les jours passés dans le maillot rose ont été les plus beaux de ma carrière, mais je vais retrouver le maillot blanc et je vais me battre encore pour ça. Perdre le maillot rose, cela ne fait pas plaisir, bien sûr, mais au bout du compte, c’est logique. J’ai tout fait pour le garder. Mais il faut aussi penser à la suite.

La suite, c’est un gros week-end avec deux étapes déterminantes, dont celle de ce samedi…

Oui, on verra bien si j’ai récupéré de mes efforts. Ce n’est pas évident. Je pense que dans ce Giro, il y aura des jours moins biens pour tout le monde, même les meilleurs. Il faudra penser à gérer ses efforts. Mais je suis sûr qu’on nous reverra d’ici la fin du Giro.

Recueilli par Denis Bastien

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