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[Football] À Mersch : «Au moins, on peut empêcher les gens d’accéder aux mains courantes sans payer»


Les mains courantes, c’est sympa. Mais quand il n’y a pas de stade autour…

Surfant sur la vague de sympathie de la saison passée, Mersch essaye de rentabiliser sa nouvelle notoriété. Pas facile avec un terrain comme le Schintgespech.

Mersch – Wiltz, est-ce le nouveau derby du nord du football luxembourgeois?

Marc Kill : Apparemment oui! Si on peut compter Mersch comme un village du nord. Je ne sais pas si on l’est : certaines personnes font commencer le nord du pays juste après Walferdange mais on reste quand même très au centre… (il sourit)

Auriez-vous préféré jouer dans la même division qu’Etzella, cette saison?

Ah ça oui, j’aurais aimé avoir les Ettelbruckois comme adversaires. Peut-être la saison prochaine?

Dans quelle division?

En BGL Ligue. Mais oui, en effet, on aimerait avoir plus de clubs du nord tout en haut. Mais on aurait aussi très bien pu jouer avec plaisir en PH cette saison, avec Etzella, mais aussi Steinsel, Beggen, Lorentzweiler… tous les clubs de la vallée de l’Alzette, quoi!

Mersch aurait-il fait plus de public dans cette PH-là qu’aujourd’hui en DN?

Je ne sais pas. Je rentre de vacances, mais on m’a dit qu’au premier match (NDLR : contre Rosport), on a fait 500 personnes et sans compter tous les jeunes. C’est notre record absolu hors des matches de Coupe. J’ai l’impression que les gens sont encore très motivés par notre dernière saison. Et on en attend encore beaucoup contre Wiltz.

C’est très différent, d’organiser un match de DN, par rapport à un match de PH?

Ouh là oui! C’est beaucoup plus de gens, donc il faut ouvrir deux buvettes. Et en DN, il est interdit de servir dans des canettes en verre, donc on doit avoir recours à des gobelets en plastique. Cela demande deux à trois personnes de plus dans les buvettes, plus la sécurité. En fait, le comité mis en place pour gérer les matches de Coupe de la fin de saison dernière, d’une cinquantaine de personnes, est resté actif et à chaque match à domicile, on doit demander qui peut donner un coup de main. Il nous en faut quinze à vingt par rencontre. Mais pour nous, c’est plus compliqué parce qu’on n’a pas un stade fermé comme ailleurs. C’est un terrain et on doit improviser.

Pour chaque match, on doit installer puis enlever des clôtures mobiles

À quoi cela ressemble-t-il, une « improvisation » au Schintgespech?

La commune a fermé le côté parking déjà, mais nous, au club, on doit installer et désinstaller des clôtures mobiles avant et après le match, ainsi que deux points d’entrée pour faire en sorte d’optimiser nos rentrées d’argent. Nous sommes quand même le seul stade où les gens peuvent assister au match de l’extérieur, sans payer. Alors on essaye de rendre les choses un peu plus difficiles, histoire de faire des recettes qui nous sont nécessaires pour notre budget. Dix euros, ce n’est pas trop cher : c’est le même prix que nous pratiquions en PH et je connais certains clubs de Division 1 qui ont le même! Avec ces clôtures, on ne peut pas empêcher les gens de voir le terrain, mais au moins d’accéder aux mains courantes sans payer.

Votre directeur sportif parlait récemment de l’idée de la commune de vous doter, tout de même, d’une petite tribune?

Les devis ont été faits, je crois. L’idée était de l’installer là où étaient massés les supporters de Mondorf lors de la demi-finale de Coupe, en mai dernier. Mais je ne sais pas où ça en est et je ne vais surtout pas demander trop d’efforts à la commune puisqu’elle est en train de planifier le déménagement de toutes les infrastructures sportives en dehors du centre-ville pour dans six à huit ans. Et même si je ne sais pas de quoi nous hériterons, nous, le football, je ne me vois pas demander des investissements supplémentaires sachant que l’on va déménager.

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