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[BGL Ligue] Le Fola peut-il remettre ça ? 


À l’aller à Dudelange en août, Kévin Quinol et le Fola avaient infligé au F91 d’Edis Agovic sa première défaite de la saison. (Photo : luis mangorrinha )

Même diminué par le mercato, le Fola veut croire à un nouveau maintien inespéré en BGL Ligue. L’idéal pour cela serait de reprendre du bon pied dimanche lors de la 16e journée à Dudelange, battu à l’aller à Esch.

Entre Amine Zenadji, Patrik Teixeira, Florik Shala, Bruno Correia, Conrad Azong, Jimmy Gonçalves Teixeira et Nicolas Perez, ce n’est pas la qualité qui manquait dans le secteur offensif de Strassen durant la phase aller mais… des premières licences. Arrivés durant l’été, les six premiers nommés – comme le défenseur Denis Schütte – sont tous des joueurs transférés, dont le nombre est limité à cinq sur les feuilles de match, et Vitor Pereira devait donc systématiquement en laisser un à la maison chaque week-end.

L’UNA s’est donc mise en quête d’un élément offensif n’ayant pas ce statut de «JT» en janvier, et a trouvé son bonheur du côté d’Esch en la personne de Yanis Lahrach (21 ans), auteur de 3 buts et 3 passes décisives en 14 matches de championnat (4 et 4 en comptant les deux rencontres de Coupe) avec le Fola. Des statistiques qui faisaient jusqu’ici du gaucher le joueur le plus décisif du club eschois, également dépossédé en attaque de son international luxembourgeois (2 sélections) Michael Omosanya (2 buts en 12 apparitions), parti à Thionville (France) pour jouer la montée en National 2.

«On a perdu Yanis, mais on n’est pas moins armés»

Ces deux départs n’ont pas été compensés par un Fola sans le sou, et c’est donc sans recrue hivernale que la lanterne rouge aborde dimanche son opération maintien à Dudelange, surprenant 2e au terme de la phase aller. Mais si son équipe apparaît affaiblie sur le papier, d’autant qu’elle a désormais la certitude que son défenseur central et capitaine Julien Klein, bien que guéri de son cancer, ne refoulera pas les terrains cette saison, ne comptez pas sur Stefano Bensi pour jouer les pessimistes.

«J’ai un groupe à disposition, pose l’entraîneur eschois. Certes, on a perdu Yanis (Lahrach) qui nous a fait du bien dans le jeu et dans le vestiaire durant la phase aller, mais on n’est pas moins armés. J’ai quand même un groupe de qualité.» Mais aussi un point de plus (11 contre 10) qu’à la même époque la saison passée, laquelle s’est achevée sur un maintien miraculeux, acquis en barrages contre Canach (4-3 a.p.). Ragaillardi par la bonne fin d’année de ses troupes, Stefano Bensi veut croire en un happy ending similaire en mai 2024. Mais cela passera par une reprise réussie en février.

«Il faudra bien commencer la phase retour, prévient l’ancien international luxembourgeois. Avec le F91, la Jeunesse et Mersch, on a trois matches importants pour bien se lancer. Si on entre dans une spirale positive, on ne sait jamais comment ça peut évoluer. L’an dernier, on avait bien commencé (7 points sur 9 lors des trois premières journées de la phase retour) et ça nous avait permis d’accrocher les barrages. Tout reste possible, d’autant que sur les cinq derniers matches, on n’en a perdu qu’un seul*.» Et sur les 15 premiers, le Fola en a gagné trois… dont un contre le F91 (3-2, 2e journée). Vont-ils remettre ça?

* À Käerjeng, lors de la 14e journée (2-1).

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