Accueil | Sport national | [Basket] Le collectif, un des secrets de la réussite

[Basket] Le collectif, un des secrets de la réussite


Xavier François fait partie des cinq Walferdangeois à avoir marqué au moins dix points. En basket, la force vient du collectif. Les vainqueurs du week-end l’ont prouvé. (Photo : fern konnen)

APRÈS LA 1re JOURNÉE EN LBBL La quasi-totalité des équipes vainqueurs ce week-end se sont imposées avec quatre joueurs, voire cinq, à 10 points ou plus. Quand on vous dit que c’est un sport d’équipe!

Après de longs mois de pause – certaines équipes n’ont plus joué depuis le mois de mars –, le championnat reprenait enfin ses droits ce week-end. Bien sûr, il est un peu trop tôt pour tirer des enseignements après seulement une journée. Toutefois, on remarque une constante : sur les six vainqueurs de la journée, cinq comptabilisaient quatre ou cinq marqueurs différents.

Comme un symbole, l’Amicale, champion sortant, le Sparta, premier à l’issue de la dernière saison régulière, et la Résidence, qui a longtemps été en tête du championnat lors du précédent exercice, ont chacun signé une victoire avec pas moins de cinq joueurs à au moins dix points. Pour son retour après son inattendu sacre au printemps dernier, Steinsel avait, sur le papier en tout cas, une tâche plus que possible, puisque les hommes d’Étienne Louvrier recevaient l’un des deux promus : Gréngewald. Au final, une large victoire (94-67) à laquelle tout le monde a participé avec cinq joueurs à au moins douze points.

« Le chemin est encore long*

Une satisfaction pour le capitaine Noah Medeot : «C’est bien d’avoir des Américains qui savent marquer des points, mais je pense qu’une équipe est toujours plus difficile à défendre s’il y a plusieurs joueurs qui peuvent contribuer sur le plan offensif. Et si un joueur est dans un mauvais jour, c’est toujours bien si ses coéquipiers peuvent compenser ce manque.»

Le coach a également apprécié : «Avoir cinq joueurs en double figure, c’est toujours intéressant. Contrairement à l’an passé, en tout cas pour le moment, notre attaque ne repose pas uniquement sur un ou deux joueurs. Maintenant, je suis surtout content de notre défense. Tant contre Esch en Super Cup que lors de ce premier match, on a vraiment bien joué. Mais le chemin est encore long. On se cherche encore, mais on est sur la bonne voie.»

Les 5 starters walferdangeois en double figure

Le Sparta a également franchi sans encombre son premier obstacle face à l’autre promu, Soleuvre. Mais Chris Wulff, le coach bertrangeois, se garde bien de fanfaronner : «Soleuvre, avec tout le respect qu’on leur doit, ça fait partie des matches qu’il faut gagner. En plus, ils jouaient avec un seul Américain, donc c’était un must win

Une victoire nette et sans bavure (98-69) acquise avec un gros travail collectif, puisque, outre les deux Américains, les deux internationaux Max Logelin (20 pts) et Mike Feipel (14) ainsi que le jeune Nicolas Toussaint (10) ont scoré au moins dix points : «Une équipe qui répartit la charge sur plusieurs épaules est toujours une équipe qui a plus de chances de gagner. Pour nous, c’est important de pratiquer un basket où tout le monde touche la balle et peut marquer des points. Ce serait frustrant pour les joueurs s’il n’y avait que les Américains qui étaient impliqués.»

« C’était un bon début de saison »

Quant à la Résidence, elle a fait le job en dominant Heffingen (94-82). Avec, cette fois, tous les joueurs du cinq de base qui ont scoré au moins 10 pts : «On a joué dur. C’est toujours bien de remporter le premier match. On a de bons vétérans avec Dean, Xavier et Thierry. Nos jeunes joueurs comme Malcolm et Davy progressent et, avec Oli, nous avons davantage de profondeur de banc», se réjouit Alex Kreps, le coach walferdangeois.

Même si Etzella doit se contenter de «seulement» quatre éléments à 10 pts ou plus, les Nordistes ont fait feu de tout bois en attaque (victoire contre Contern 107-82) avec 40 pts des deux frères Gutenkauf qui ont largement aidé les deux Américains : «C’était un bon début de saison. Mes joueurs étaient préparés, motivés et ont suivi le plan à la lettre. On a joué en équipe. C’est un sport d’équipe, c’est important d’avoir plusieurs joueurs qui peuvent élever leur niveau de jeu pendant un match ou une saison», résume Gavin Love, le nouveau coach du Deich.

Voir d’autres joueurs que les seuls Américains impliqués dans l’attaque de leur équipe est réjouissant. Sans aucun doute une bonne nouvelle pour le basket luxembourgeois. Reste à voir si cette tendance va se confirmer lors des prochaines journées.

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.