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Barbosa (F91) : « Jouer la Ligue des champions, c’était un rêve d’enfant »


"Je pense qu'avant cette partie, les Chypriotes ne nous connaissaient pas et pensaient certainement que cela allait être une rencontre facile". (photo Albert Krier)

Arrivé cet été à Dudelange en provenance du Hamm Benfica, Bertino Barbosa était l’un des deux seuls transferts (avec Garos) titularisés à Nicosie.

À 25 ans, l’attaquant portugais a découvert mercredi dernier, au stade Neo GSP de Nicosie, la C1. Du moins ses tours préliminaires. Et ce 2e tour aller (perdu 1-0) lui a donné l’envie d’en goûter beaucoup plus dans les prochaines semaines.

Vous avez donc disputé votre premier match de Coupe d’Europe mercredi dernier à Nicosie…

Bertino Barbosa : Oui, jouer la Ligue des champions, c’était un rêve d’enfant. Tous les gamins espèrent jouer cette compétition. Désormais, je pourrai dire que, moi, je l’ai disputée.

Et que retenez-vous de cette rencontre ?

Qu’on a livré un bon match face à une équipe de l’APOEL Nicosie qui est une habituée des joutes européennes. On s’était envolés vers Chypre pour au minimum ramener le partage de là-bas. Et au final, nous avons obtenu les occasions pour nous imposer. Malheureusement, nous n’avons pas su les mettre au fond et on a été battus par une formation qui ne nous a, pour ainsi dire, pas mis en difficulté pendant les 90 minutes. Dans le fond, la défaite est la seule chose décevante qu’on retient de cette rencontre.

Vous vous êtes notamment procuré une énorme possibilité en ayant l’occasion de partir seul vers le but adverse…

Oui. Je pensais que j’étais hors-jeu et derrière, je contrôle mal le ballon, ce qui me handicape dans ma course vers le but. Résultat, les défenseurs chypriotes sont parvenus à me rattraper au tout dernier moment, lorsque j’allais me présenter devant leur gardien. La chance n’était vraiment pas avec moi sur ce coup-là… Je m’en suis beaucoup voulu, comme tout joueur qui n’arrive pas à conclure ce genre d’action. Mais il faut toujours relever la tête si on veut avancer.

Et dans quel état d’esprit allez-vous aborder la manche retour disputée mercredi à Dudelange ?

On y croit, on peut passer! Je suis persuadé que si on évolue comme mercredi dernier, on va se qualifier. Si la réussite est, cette fois, avec nous, évidemment.

Votre adversaire chypriote risque tout de même d’évoluer autrement qu’au match aller, non ?

Je pense qu’avant cette partie, ils ne nous connaissaient pas et pensaient certainement que cela allait être une rencontre facile pour eux. Ils risquent donc d’être un peu plus costauds cette fois-ci. Mais de notre côté, nous sommes également très motivés. Et on sera prêts, soyez-en sûr. Jouer en Ligue des champions était déjà un rêve. Marquer dans cette compétition serait encore plus beau. Mais l’important, c’est qu’on passe.

Vous avez 25 ans et rêvez toujours de devenir professionnel. C’est aussi une belle vitrine…

Tout à fait. Et chaque année, le foot luxembourgeois semble progresser un peu plus. Cela donne clairement envie de passer au tour suivant. Après, sur un plan plus personnel, je travaille chaque jour dans ce but-là. Dudelange, c’est un autre niveau que ce que j’ai connu à Hamm ou Rumelange. Un autre potentiel aussi. Et je suis quelqu’un d’ambitieux. Qui n’aime pas perdre (Il rit).

Donc vous êtes content de votre choix de rejoindre le F91…

Oui. J’ai choisi Dudelange parce que c’est le club le plus fort du pays. Le groupe de joueurs est plutôt bien fourni et la concurrence est grande, mais tout ça permet de progresser. Surtout quand on est tous ensemble derrière un même objectif comme c’est le cas en ce moment avec cette Ligue des champions.

L’an passé, vous aviez joué attaquant de pointe et ailier à Hamm Benfica. Pour le moment, vous êtes sur l’aile dans le onze dudelangeois…

Je peux jouer aux deux postes. La place m’importe peu, même si, à choisir, j’ai tout de même une petite préférence pour un rôle d’extérieur. Simplement parce que c’est à ce poste-là que j’ai été formé.

Entretien avec Julien Carette

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