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[Auto] Dylan Pereira : après le virtuel, retour en piste !


Un petit check du coude à la place d'une poignée de main avec M. le ministre des Sports Dan Kersch pour valider la nouvelle convention, pour Dylan Pereira (Photo : Alain Rischard)

Dylan Pereira a présenté, mardi, son programme pour cette saison remaniée. Le pilote luxembourgeois va enchaîner Supercup et Carrera Cup. Avec de très hautes ambitions.

Dylan Pereira était aux Pays-Bas au moment où le confinement a été déclenché. Il a donc rapidement pris la décision de rentrer au Luxembourg, chez ses parents, pour vivre cette période un peu compliquée.

C’est donc depuis le salon de ses parents qu’il a participé à plusieurs courses virtuelles. Avec pas mal de réussite puisqu’il a terminé sur la troisième marche du podium de cet e-championnat : «J’avais déjà le simulateur. Je ne m’attendais pas à ce que ça se développe autant, mais les marques s’y sont intéressées et ont créé des compétitions. Cela m’a permis de rester en forme sur le plan du pilotage. Même si les sensations ne sont pas exactement les mêmes, notamment au niveau des freins ou du volant, ça reste très réaliste. Et ça permet de rester dans le rythme.»

Le virtuel, c’est bien sympathique mais rien ne vaut le vrai pilotage. Les vraies voitures. Les vrais moteurs. Les vrais circuits. Et après plus de deux mois sans pouvoir s’installer dans un baquet, le pilote grand-ducal a retrouvé quelques sensations, à l’occasion d’essais privés du côté du Red Bull Ring, à Spielberg, en Autriche, il y a deux semaines : «Au début, je manquais un peu de sensation au niveau vitesse et freins, mais après cinq ou six tours, tu sais à nouveau comment ça marche. Je n’ai pas eu trop de mal à m’adapter.»

Il ne s’agissait là que d’une mise en bouche pour Dylan Pereira, qui s’apprête à retrouver la grande compétition d’ici trois semaines à l’occasion de la reprise de la Porsche Mobil 1 Supercup. Mais pour lui, tout va d’ores et déjà débuter dès vendredi date à laquelle le pilote du BWT Lechner Racing va rallier l’Autriche : «En fait, on doit observer une période de quarantaine de deux semaines avant la course. Avant de partir, on doit réaliser un test sanguin. Sur place, on subira des tests Covid tous les deux jours et on doit rester tous ensemble. Ce n’est pas grave, c’est comme ma deuxième famille», confie-t-il.

Il entamera ainsi sa saison le 5 juillet, en même temps que les pilotes de F1. Après deux courses en Autriche, il y aura Budapest, deux fois Silverstone puis Barcelone, Spa et Monza pour finir. Ensuite, il enchaînera, dans un autre team, BWT Lechner Racing, pour participer à la Porsche Carrera Cup en Allemagne.

Dylan Pereira a brillé sur simulateur. Mais l'heure est venue de reprendre le chemin des circuits... avec ses nouvelles couleurs. (Photo : ATP)

Dylan Pereira a brillé sur simulateur. Mais l’heure est venue de reprendre le chemin des circuits… avec ses nouvelles couleurs. (Photo : ATP)

«Si je n’y croyais pas, je ne serais pas au départ»

Et pour chacune de ces compétitions, c’est avec un esprit de vainqueur qu’il se présentera au départ : «L’année dernière, j’ai terminé neuvième de Porsche Mobil 1 Supercup. Mais ça ne reflète pas mon véritable niveau. C’est dû à plusieurs sorties de route ou accidents. Cette année, l’objectif est de gagner en constance. Si j’y parviens, je dois être capable de jouer le podium. Voire le titre. Si je n’y croyais pas, je ne serais pas au départ !», lance l’ambitieux pilote luxembourgeois. Et d’ajouter, à propos de la compétition allemande : «Si je suis dans les deux premiers au championnat, ce sera un bon résultat.»

Une bonne saison serait susceptible de lui ouvrir quelques portes pour les prochaines saisons. Même si son rêve de DTM fait désormais partie de l’histoire ancienne : «Avec le retrait d’Audi, il n’y a plus que BMW qui en fait. D’ici un ou deux ans, ça devrait disparaître.»

Dans quel type de véhicule se voit-il à l’avenir ? Une chose est sûre, la monoplace ne l’attire pas du tout. En revanche, le championnat du monde d’endurance (WEC) ou nord-américain (IMSA) ne sont pas pour lui déplaire. D’ailleurs, il a goûté l’hiver dernier à l’endurance et ce week-end, il a même participé aux 24 Heures du Mans en virtuel : «J’ai roulé environ 7 heures. On était longtemps en position de jouer la cinquième place avant de terminer en neuvième position.»

S’il apprécie davantage le sprint pour l’heure, Dylan Pereira reconnaît que l’endurance n’est pas dénuée d’intérêt. Bien au contraire : «Avoir l’occasion de piloter ces voitures phénoménales, c’est génial. C’est un environnement très pro, avec une dizaine d’ingénieurs, de mécaniciens qui changent les roues en quelques secondes. C’est très impressionnant. Et avoir la possibilité de remporter des grandes courses d’endurance, ce serait incroyable.»

Romain Haas

Son programme de courses

Porsche Mobil 1 Supercup (BWT Lechner Racing)

3 et 10-12 juillet : RedBull Ring (Autriche) 17-19 juillet : Budapest (Hongrie) 31 juillet – 2 et 7-9 août : Silverstone (Grande-Bretagne) 14-16 août : Barcelone (Espagne) 28-30 août : Spa-Francorchamps (Belgique) 4-6 septembre : Monza (Italie)

Porsche Carrera Cup Allemagne (Förch design)

19 septembre : Le Mans (France) 2-4 octobre : Sachsenring (3 courses) 16-18 octobre : RedBull Ring (3 courses) 30 octobre – 1er novembre : Zandvoort (2 courses) 6-8 novembre : Ochersleben (2 courses) 9 novembre : Ochersleben (experience day)

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