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[Football] Mondial féminin : l’énorme frayeur des Etats-Unis, qualifiés mais deuxièmes


Le Portugal a mis en lumière les limites d'un collectif qui manque d'automatismes, et repose sur des exploits individuels ou des coups de pied arrêtés pour faire la différence. Photo : AFP

Les Etats-Unis, tenus en échec par le Portugal (0-0), mardi à Auckland, terminent à la deuxième place de leur groupe au Mondial féminin, un mini-séisme qui complique leur parcours en vue du triplé qu’elles convoitent.

Team USA a validé sa qualification pour les huitièmes de finale, mais la manière n’y est pas, pour une sélection double tenante du titre habituée à écraser la concurrence.

Les Américaines ont même frôlé l’élimination, au cours d’une fin de match folle qui a décuplé leur nervosité, palpable tout le long de la partie.

Elles ont été sauvées par le poteau, sur un tir dans le temps additionnel d’Ana Capeta (90ᵉ+2), passée à quelques centimètres de réaliser l’une des plus grandes sensations de l’histoire de la compétition.

Au vu du scénario, les coéquipières de l’attaquante star Sophia Smith (5 pts) sauront se contenter de la deuxième place du groupe E, derrière les Pays-Bas (7 pts) qui ont écrasé le Vietnam (7-0) à Dunedin, au même moment.

Américaines et Néerlandaises s’étaient neutralisées (1-1), jeudi dernier, lors du remake de la finale de l’édition 2019.

Ce résultat expose les États-Unis à un huitième difficile contre la Suède, 3ᵉ nation au classement mondial de la Fifa, qui doit encore valider sa première place mercredi.

Poteau à la fin

La dernière fois que Team USA n’avait pas terminé en tête de leur groupe à une Coupe du monde, c’était en 2011. Elles avaient perdu en finale contre le Japon.

Les Portugaises, pour leur première participation, quittent par la grande porte un tournoi plus ouvert qu’attendu, qui a confirmé que l’écart se resserrait entre les sélections établies et leurs poursuivantes.

Le sélectionneur américain Vlatko Andonovski a emmené en Océanie un groupe talentueux, mais inexpérimenté, dont plus de la moitié des membres découvrent la compétition.

Le Portugal a mis en lumière les limites d’un collectif qui manque d’automatismes, et repose sur des exploits individuels ou des coups de pied arrêtés pour faire la différence.

La Seleçao a bousculé en première période, dans des proportions inattendues, des Américaines nerveuses, qui risquaient l’élimination en cas de défaite.

La milieu Rose Lavelle, auteur d’une passe décisive contre les Pays-Bas, a notamment reçu un carton jaune (38ᵉ) qui lui vaut d’être suspendue pour le huitième de finale.

Les États-Unis ont pris l’ascendant physique au retour des vestiaires, mais sans y mettre l’efficacité qui leur aurait permis de rattraper les Néerlandaises au jeu de la différence de buts, et de s’éviter quelques frayeurs en fin de match.

L’étoile montante Sophia Smith, désignée meilleure joueuse du Championnat américain la saison dernière, n’a pas eu d’occasions, avant son remplacement par Megan Rapinoe (60ᵉ).

C’est finalement Capeta, entrée en cours de match quelques secondes auparavant, qui a eu la balle de match, dans un duel face à la gardienne Alyssa Naeher. Mais l’attaquante du Sporting Portugal a trouvé le poteau, un coup du sort qui envoie un avertissement aux Américaines, en manque de certitudes avant la phase à élimination directe.

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