Accueil | Sport international | [Cyclisme] Bob Jungels n’est pas résigné dans «ce Tour de France intense»

[Cyclisme] Bob Jungels n’est pas résigné dans «ce Tour de France intense»


Bob Jungels, ici à droite et aux côtés de Julian Alaphilippe va sans doute reporter ses espoirs de tenter de remporter une étape en dernière semaine.

Bob Jungels n’a pas pu encore passer à l’attaque comme il l’avait envisagé pour tenter de remporter une étape. Mais il ne désarme pas.

Ce samedi, à l’arrivée de la 14e étape du côté de Lyon, son coéquipier et ami, Julian Alaphilippe, a tenté de sortir. En vain. C’est finalement le Danois Soeren Kragh Andersen (Sunweb) de parachever une oeuvre collective puisque Tiesj Benoot, puis Marc Hirschi ont tenté également de fuire dans les derniers kilomètres. «C’était une journée bizarre, on savait que Bora tenterait quelque chose mais le rythme dans les bosses et surtout dans l’ascension du col du Béal où c’était un rythme très, très élevé, même au-delà de ce qu’il fallait pour lâcher les sprinters (comme son coéquipier, maillot vert, Sam (Bennett). À la fin du compte, c’était dommage que Sam soit derrière, il a perdu 24 points dans le classement du maillot vert (sur Peter Sagan)  si je ne me trompe pas, ce n’est pas la fin du monde. On sait que les Alpes viennent et ce sera une belle bagarre», explique ainsi Bob Jungels.

«Le rythme était violent sur le final de l’étape»

On lui fait la remarque qu’il semble posséder de bonnes jambes. Est-ce la bonne occasion qui le fuit? «C’est vrai que les derniers jours, j’ai de bonnes jambes, poursuit l’ancien vainqueur de Liège-Bastogne-Liège. Je ne sais pas si on peut dire que la bonne occasion manque. Des fois, il faut la provoquer mais par exemple ce samedi, pour rentrer à Lyon, c’était une grosse bagarre. J’ai pris un rond-point du mauvais côté. J’ai perdu ma place et quand t’es derrière, ce n’est pas évident de revenir. J’étais juste là pour refermer le groupe. Ensuite, j’avais de bonnes jambes mais (juste) pour suivre. Le rythme était violent. Les jambes sont là, mais je veux vraiment tenter quelque chose ces prochains jours. Ce dimanche, cela ne sera pas la meilleure idée, il faudra sans doute attendre (en troisième semaine). Je veux me montrer dans ce Tour. J’en ai vraiment l’envie. C’est une édition un peu bizarre. Les jambes sont là, il manque un peu de grinta».

«Si mon vieux Roglic continue à marcher aussi fort…»

Il se projette sur l’étape de ce dimanche avec l’arrivée au Grand Colombier. «L’étape de ce dimanche sera très dure, explique Bob Jungels. Si une échappée va au bout, ce sera une échappée d’hommes très forts. Mais je pense qu’Ineos et Jumbo-Visma vont vouloir remporter cette étape. Surtout Jumbo avec Roglic. Ils ont fait cette étape sur le Tour de l’Ain, ils la connaissent et vont vouloir gérer. Si mon vieux Roglic continue à marcher aussi fort que vendredi… C’est un Tour extraordinaire. Quelques coureurs l’ont déjà dit, ils remarquent des chiffres de watts qu’ils n’avaient jamais fait. À la fin du compte, c’est un niveau très haut c’est une course très intense, avec un rythme comme je ne l’avais jamais vu avant», conclut le coureur luxembourgeois.

Denis Bastien

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.