Accueil | Economie | Google à Bissen : la voie est presque libre

Google à Bissen : la voie est presque libre


Une frange des citoyens de la commune de Bissen reste vent debout contre le projet de Google. (Photo : DR)

Le conseil communal de Bissen a validé ce jeudi soir le projet d’aménagement particulier (PAP) pour l’installation d’un centre de données de Google au lieu-dit Busbierg. Il revient désormais au géant américain de soumettre un projet d’exécution précis qui devra, à son tour, être approuvé par la commune.

La saga autour de l’arrivée de Google au Luxembourg n’est pas encore terminée. Jeudi soir, le projet d’installation d’un centre de donnés sur les hauteurs de Bissen a toutefois passé une nouvelle étape majeure. Le conseil communal de la localité a en effet validé avec une très large majorité (10 voix pour, 1 voix contre) le projet d’aménagement particulier (PAP). La signature d’une autorisation de bâtir par le bourgmestre David Viaggi n’est cependant pas encore acquise.

L’annonce en 2017 de l’arrivée potentielle de Google au Luxembourg a suscité ces dernières années d’importants remous au sein du conseil communal de Bissen, mais aussi au niveau de la politique nationale. Aujourd’hui, le géant numérique a accepté de redimensionner son projet de construction d’un centre de données. Des réponses concrètes ont notamment été apportées sur le point crucial qu’est la consommation d’électricité et d’eau. Il en va de même pour les nuisance sonores et la pollution lumineuse.

Un projet redimensionné : moins d’électricité, pas d’eau des rivières

Comme le précise le bourgmestre David Viaggi, Google n’aura pas besoin d’une capacité d’électricité supplémentaire. L’électricité qui peut d’ores et déjà être fournie par Creos est jugée suffisante pour faire fonctionner le centre de données. Le besoin devrait donc se limiter à 7 % de la consommation annuelle du pays.

Une solution a aussi pu être trouvée pour assurer le refroidissement du centre de données. Google tirera l’eau nécessaire de la station d’épuration de Mersch. Aucun recours à l’eau de l’Attert ou de l’Alzette ne sera nécessaire. La constitution d’une réserve en eau potable est également écartée.

Les bâtiments du centre de données auront une hauteur maximale de 25 mètres. Au départ, 33 mètres étaient prévus. De plus, Google ne recevra l’autorisation de construire que sur 10 des 33 hectares acquis il y a désormais trois ans. Un anneau vert fera partie intégrante du projet.

«Le chemin est encore long»

Google a également été obligé de réaliser une étude des nuisances sonores. Conclusion : à plein régime, le centre de données et plus particulièrement son système de refroidissement et ses générateurs de secours auront un impact de 2 à 3 décibels supplémentaires sur le bruit auquel Bissen est déjà exposé.

«Si Google veut vraiment venir s’installer à Bissen, un long chemin les attend encore», met en garde David Viaggi. L’adoption du PAP doit en effet être suivie de la présentation d’un projet d’exécution détaillé, qui fait toujours défaut. Le ministère de l’Intérieur et le conseil communal vont une nouvelle fois se pencher sur ce document. Ce n’est qu’après le feu vert des conseillers que la construction pourrait être lancée.

En parallèle, Google doit finaliser son étude d’impact environnemental et réussir le «commodo/incommodo» pour obtenir l’autorisation d’exploitation du centre de données.

Google doit encore poser son choix final

En attendant, le collège échevinal s’est vu assurer par l’État un soutien rapide au niveau des infrastructures routières. La commune accueille déjà bon nombre d’entreprises et d’industries. Afin de délester le cœur de la localité, un contournement est mis en perspective. À plus court terme, un rond-point doit être construit au Roost, point d’entrée des zones d’activité de la commune. Le soutien du gouvernement était une condition essentielle pour que la majorité communale valide le PAP.

En novembre dernier, les responsables de Google avaient déclaré lors d’une réunion publique que Bissen constituait une option. Une décision définitive reste à prendre par le géant du numérique américain. Le planning présenté fin 2019 prévoyait la finalisation de la phase 1 du projet pour fin 2023. Il faudra toutefois attendre 2021 pour que Google obtienne le feu vert définitif pour pouvoir s’implanter au Luxembourg.

David Marques

2 plusieurs commentaires

  1. vous n’avez aucun sens de l’orientation n’essayer même pas votre GPS a des problèmes a distance

  2. bouffon on ai en 2034 faudrait peut être que vous arrêtez la politique pars que nous on comprend plus rien de cette société , vous travailler pour quelle boite ? vous avez des primes ? vous êtes passez par qu’elle agence pars que nous on trouve pas l’agence d’origine , pourriez vous nous aiguiller

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.