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OGB-L : « le patronat met fin à une tradition historique du dialogue social »


L'OGB-L a estimé ce mardi que le patronat fait un contresens historique en ne voulant plus des discussions tripartites "gouvernement-syndicat-patronat" (Photo d'illustration : Julien Garroy).

André Roeltgen, le président du syndicat OGB-L, ne mâche pas ses mots. Ce mardi, à l’occasion du comité national de la rentrée, il a dénoncé l’attitude irresponsable du patronat : l’UEL ne veut plus avoir à faire aux syndicats, via le Comité Permanent du Travail et de l’Emploi (CPTE).

Le choix de l’UEL a été communiqué officieusement la semaine dernière, en réunion privée. « Le patronat nous a dit comme ça, sans réelles justifications, lâche André Roeltgen. Il ne veut plus traiter des futures réformes sociales au Comité permanent du Travail et de l’Emploi. C’est un revirement historique pour le Grand-Duché, parfaitement néfaste, il faut bien le comprendre ! Le CPTE est l’instance principale qui permet au gouvernement de discuter d’un front commun avec patronat et syndicat des grandes réformes à venir. C’est dans ce comité que tous les compromis sociaux les plus aboutis ont été pris. »

Appel à y réfléchir deux fois…

Le président de l’OGB-L estime que c’est une tradition historique du « compromis social » qui est remise en cause. « Nous appelons le patronat à réfléchir encore à cette décision. Le droit à la déconnexion, le télétravail, le compte épargne-temps : il y a beaucoup de sujet dont nous devrons discuter. Et si nous ne pouvons plus discuter, nous devrons bien trouver d’autres moyens d’action ».

Hubert Gamelon

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