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Logement au Luxembourg : les patrons pas convaincus par l’accélération


Le plan de la ministre Taina Bofferding pour accélérer sur la construction des logements ne convainc pas vraiment les fédérations professionnelles (Photo : Fabrizio Pizzolante).

Les fédérations de l’industrie et de l’artisanat luxembourgeoises interpellent la ministre de l’Intérieur Taina Bofferding ce mercredi, sur son plan de lutte contre l’inflation immobilière. Beaucoup de « bonnes intentions » mais probablement pas assez pour « effectivement » casser la spirale inflationnaire du foncier.

L’éternel serpent de mer du prix de l’immobilier au Grand-Duché semble devoir le rester. Malgré les annonces de Taina Bofferding pour favoriser la création de logements (procédure allégée de modification des plan d’aménagement etc.), le compte n’y est pas pour la Fedil et les artisans.  Les deux organisations « regrettent que le gouvernement n’ait toujours pas compris que la question de la durée des procédures et des délais  c’est au moins autant l’affaire des lois et règlements existants et de leur exécution lourde et lente que celle de la fameuse spéculation foncière ».

En bref, les procédures sont trop lourdes. Et cela n’a pas fait l’objet d’un travail spécifique du gouvernement. Les deux organisations dénoncent un « mille-feuille administratif » qui empêchera probablement bons nombres de propriétaires de viabiliser son terrain dans le nouveau délai de 4 ans.  »

les intentions de la Ministre sont certes bonnes et louables, mais elle continue à écarter toute responsabilité systématique du gouvernement dans son ensemble, des communes et des administrations pour assurer une vitesse adéquate des procédures en matière de logement (des procédures tout court). Le fait d’introduire des délais supplémentaires sans d’un autre côté s’attaquer sérieusement à défaire la jungle procédurière équivaut à vouloir se déresponsabiliser. 1/2 « L’enfer, c’est les autres ? » Et c’est laisser sans réponse le propriétaire qui commence la viabilisation de sa propriété et qui malgré toute la bonne volonté mais en raison du mille-feuille administratif en la matière ne réussit pas à respecter le délai des 4 ans. Le propriétaire risque alors de voir sa « propriété reclassée, avec perte de valeur à la suite sans même parler des frais engloutis pendant la durée de la procédure. La proposition de la Ministre Bofferding restera donc incomplète, voire peur crédible tant qu’elle ne sera pas accompagnée de l’introduction de délais maxima s’imposant à chaque administration. »

LQ

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