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Le tatouage mieux encadré au Luxembourg


Le projet de loi prévoit également que le tatoueur-perceur doit informer préalablement son client des différents risques et des effets irréversibles de son acte. (illustration Didier Sylvestre)

Il va falloir que les jeunes amateurs patientent. On ne pourra se faire tatouer qu’à partir de 16 ans… et avec l’accord des parents.

L’âge légal pour se faire tatouer ou percer devrait être fixé à 16 ans. C’est ce que les députés de la commission de la Santé ont retenu, mercredi, lors de la continuation des travaux législatifs sur le projet de loi 7000 dont le but est d’encadrer les activités de tatouage et de perçage. Au-delà de cet âge fixé dans le projet de loi et jusqu’à l’âge de la majorité (18 ans), une autorisation parentale est nécessaire pour se faire un tatouage ou un piercing. Les pratiques de «cutting» (scarification) et de «branding» (brûlure au troisième degré) ne seront pas autorisées sur les mineurs. Des pratiques qui restent rares malgré tout…

Le projet de loi prévoit également que le tatoueur-perceur doit informer préalablement son client des différents risques et des effets irréversibles de son acte. Le consentement du client devra également être documenté et conservé pendant une période de cinq ans. La ministre de la Santé, Lydia Mutsch, a annoncé que les professionnels saluaient ce projet de loi visant à combler le vide juridique dans ce milieu.

Tatouages racistes interdits ?

Dans le cadre des discussions, plusieurs députés ont exprimé leur inquiétude quant aux tatouages racistes ou discriminatoires. Les professionnels du milieu prévoient d’élaborer une charte de bonne pratique ou un code de déontologie, a encore expliqué la ministre.

Les députés ont également retenu que les bijoutiers-orfèvres ne devront pas suivre des formations pour percer le lobe de l’oreille de leurs clients. Le projet de loi prévoit en effet que les tatoueurs-perceurs doivent suivre une formation d’hygiène et de salubrité d’au moins 21 heures.

Le Quotidien

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