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La CGFP attaque Bettel de front


«Xavier Bettel ne semble pas être conscient de la gravité et de la portée de ce dossier», fustige la CGFP (ici Romain Wolff) dans un communiqué. (Photo : archives LQ/Hervé Montaigu)

Le conflit social dans la Fonction publique, déclenché par une volonté du gouvernement de procéder à des privatisations du secteur, s’accentue. Le camp syndical reproche au Premier ministre de se dédouaner.

Le conflit social s’accentue dans la Fonction publique. Mercredi, le syndicat CGFP a lourdement chargé le Premier ministre, Xavier Bettel, qui continuerait à négliger les revendications syndicales. Pire, le chef du gouvernement se dédouanerait en renvoyant le dossier vers son ministre de la Fonction publique, Marc Hansen. Ce dernier ferait toutefois aussi la sourde oreille dans le dossier conflictuel que constitue la vague de privatisations que la coalition tricolore a déclenchée. «Xavier Bettel ne semble pas être conscient de la gravité et de la portée de ce dossier», fustige la Confédération générale de la fonction publique dans un communiqué, diffusé mercredi.

Au vu de l’«affront» du gouvernement envers les 31 000 fonctionnaires, la CGFP maintient la procédure de litige engagée fin décembre. Cette procédure, qui peut aboutir à une grève de la Fonction publique, concernerait l’ensemble du gouvernement. «Le Premier ministre doit donc prendre ses responsabilités», martèle le camp syndical.

La CGFP se dit outragée par l’intention du ministre de l’Éducation nationale, Claude Meisch, mais aussi du ministre des Sports, Dan Kersch, d’ouvrir les postes à haute responsabilité à des non-fonctionnaires. Cette tendance ouvrirait la porte à toutes sortes de «copinages», a également fustigé mardi l’OGBL.

LQ

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