Accueil | Politique-Société | Jean Asselborn : « Je ne suis pas l’avocat d’Angela Merkel ! »

Jean Asselborn : « Je ne suis pas l’avocat d’Angela Merkel ! »


Le ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn, n'a rien lâché face aux députés. (photo Isabella Finzi)

Turquie, Palestine, crise migratoire : le ministre des Affaires étrangères a répondu mercredi aux critiques formulées par l’opposition parlementaire au lendemain de sa déclaration sur la politique extérieure. L’opposition a tenté de déstabiliser Jean Asselborn.

Attendu au tournant, le ministre des Affaires étrangères s’est défendu bec et ongles face aux critiques formulées au lendemain de sa déclaration de politique étrangère.

L’adhésion de la Turquie dans l’UE? « Il serait intelligent d’ouvrir les chapitres de négociations concernant le respect des droits de l’homme et la liberté de la presse », rétorque-t-il à ceux qui lui reprochent d’avoir déclaré que « l’Europe a besoin de la Turquie et la Turquie a besoin de l’Europe ».

Le fait que le ministre défende la création d’un État palestinien et qu’il n’ait à aucun moment évoqué le Hamas? « La situation à Gaza est intenable et je ne remets absolument pas en question l’existence d’Israël », se défend-il. Le ministre est ensuite interrogé sur la politique d’ouverture des frontières décidée unilatéralement par la chancelière allemande Angela Merkel au début de l’afflux massif de migrants.

L’«anarchie» due à la Croatie et à la Slovénie

« Imaginez-vous juste que l’Allemagne ait mené une autre politique, telle que celle prônée par votre ami le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán… Que se serait-il passé avec l’UE? », répond-il au député Fernand Kartheiser (ADR) qui voit dans l’Union « une partie aussi bien du problème que de la solution ».

Le ministre va même plus loin et s’insurge des propos tenus par le même député  : « Non, je ne suis pas l’avocat d’Angela Merkel! », tient-il à souligner. S’il s’est avant tout attaché à répondre aux critiques émises, le ministre a tout de même tenu à saluer « le bon, voire très haut, niveau du débat ».

Mais l’essentiel était finalement ailleurs. L’esprit tourné vers la Turquie, le ministre attend en effet les détails concrets de la proposition de deal faite par Ankara. Et Jean Asselborn de conclure en pointant du doigt « l’anarchie », provoquée par la fermeture des frontières croates et slovènes, « un jour seulement après le sommet de lundi ».

Claude Damiani

Un commentaire

  1. merci mr.asselborn ,je commence dés aujourd’hui à apprendre le coran ,parce que avec des ministres comme vous dans 10 ou 15 ans on sera certainement majoritairement islamiste et moi qui croyait qu’on avait terminé avec les réligions…..et la liberté de presse en turquie …..? Mr Asselborn, mettez vous en face d’Erdogan et demandez le lui! Et que pensez-vous des paroles de Madame Erdogan qui prône le retour des harems !!! (voir Huffington Post Deutschland)

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.