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Examens : les étudiants dénoncent encore un couac


Une nouvelle question d'agenda concernant les examens de fin d'études fait l'objet de critiques de la part des élèves. (photo archives LQ)

L’Union nationale des étudiant(e)s du Luxembourg (UNEL) monte au créneau pour dénoncer la fixation de la date pour le choix des matières à présenter lors de la session à venir.

Le délai raccourci entre le dernier jour de classe et le début des examens écrits avait déjà provoqué un sacré bras de fer entre le ministre de l’Éducation nationale, Claude Meisch, et la Conférence nationale des élèves (CNEL) en automne dernier. Alors qu’une solution à ce niveau a pu être trouvée, un autre couac concernant l’agenda de la prochaine session d’examens de fin d’études se profile à l’horizon.

Lundi, l’Union nationale des étudiant(e)s du Luxembourg (UNEL) est montée au créneau pour dénoncer la fixation de la date limite pour choisir les matières à présenter. Un problème existerait surtout au niveau du régime secondaire technique.

L’UNEL cite le document «Examen de fin d’études» dans lequel la date butoir pour le choix des matières à présenter est fixée au 3  avril. Cette date semble pourtant «étrange» à l’UNEL, qui interpellée par plusieurs élèves, rappelle que la date retenue pour la prochaine session d’examens est fixée bien plus tôt que d’habitude.

Le ministère invité à revoir sa copie

«La date imposée pour le choix définitif du 3  avril est en plein milieu du second semestre, période à laquelle des évaluations décisives sont encore prévues. De plus, cette date implique que l’élève doive faire son choix sans information préalable sur ses notes, comme aucun conseil de classe n’aura eu lieu auparavant», déplore l’UNEL dans une lettre ouverte adressée à Claude Meisch.

Lors des années scolaires précédentes, cette date butoir se trouvait bien plus proche du dernier jour de classe. En 2015/2016, les élèves avaient même jusqu’au dernier jour de classe avant les examens, à savoir le 13  mai, pour porter leur choix sur les matières à présenter et sur les matières dans lesquelles ils comptaient disposer de leur dispense.

«Afin de promouvoir la réussite des élèves aux examens de fin d’études, le ministère devrait essayer d’éliminer les obstacles administratifs et d’organisation, de sorte que la réussite ne ressorte que des compétences de l’élève. Toutefois, cette situation particulière est le fruit d’une faute d’organisation et d’une incohérence (…). Ceci est inacceptable, étant donné que les élèves devraient pouvoir fonder leurs décisions pour les dispenses et les examens oraux sur la base de leur note annuelle», souligne l’UNEL.

L’association estudiantine souhaite donc que le ministère revoie sa copie et fixe une nouvelle date butoir aux alentours du 19 mai.

Le Quotidien

 

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