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En cas d’urgence, le central de la police est-il suffisamment réactif ?


Selon le ministre de la Sécurité intérieure, le traitement d'un appel aboutissant au déclenchement d'une intervention n'excède pas trois minutes. (illustration Editpress)

La question de la réactivité du 113, le central d’urgence de la police grand-ducale, a fait l’objet d’une question parlementaire soumise par Franz Fayot (LSAP). A priori les procédures et délais d’intervention sont conformes, a répondu mardi le ministre de la Sécurité intérieure.

Le député socialiste a relaté une expérience personnelle récente, survenue à Luxembourg-Gare. Il dit en effet avoir été « témoin d’une violente altercation entre un jeune homme, qui se prétendait victime d’un vol de son téléphone portable, et une femme, la prétendue auteure du vol ». Aussitôt, Franz Fayot a composé le 113 pour alerter les forces de l’ordre. Il explique avoir décliné son identité et décrit brièvement la situation en cours. Mais, ajoute le député, il a aussi dû mentionner sa date de naissance, répéter le lieu de l’altercation et « répondre à certaines questions auxquelles je n’étais évidemment pas en mesure de répondre » à savoir « les personnes se connaissent-elles, depuis combien de temps dure l’altercation, de quelle nature est la dispute… »

Trois minutes au maximum

Faisant part de son étonnement à son interlocuteur, ce dernier lui a signifié suivre les instructions classiques telles qu’établies par la direction de la police grand-ducale. C’est ce qu’a confirmé Étienne Schneider dans sa réponse mardi : si elles peuvent sembler fastidieuses pour l’appelant, ces procédures habituelles sont toutefois nécessaires. La personne qui traite l’appel doit disposer d’un maximum d’informations, ceci dans le but non seulement « d’écarter des abus » (comme notamment les multiples fausses alertes à la bombe recensées ces dernières semaines, NDLR) « mais également de mieux évaluer la situation afin de diligenter une intervention adéquate de même que d’éviter des confusions », précise le ministre.

Dans le cas de l’exemple cité par Franz Fayot, « la communication aurait duré environ trois minutes, ce qui ne dépasse pas les normes usuelles », note encore Étienne Schneider.

Le Quotidien

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