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Du répit pour les chauffeurs de bus privés


Le secrétaire syndical du LCGB , Paul de Araujo, entend obtenir d'autres avancées. (Photo : Tania Feller)

Le règlement grand-ducal qui entérine le fractionnement du temps de conduite des chauffeurs de bus des lignes de moins de 50 kilomètres entrera en vigueur dimanche. Cela ne suffit pas au LCGB.

Si l’OGBL avait communiqué au sujet de la problématique dès le 10 octobre, le LCGB a effectué une sortie médiatique, vendredi, au sujet du même dossier. Elle lui a permis de saluer l’avancée que constituera l’entrée en vigueur du règlement grand-ducal permettant de fractionner le temps de conduite et de repos des chauffeurs de bus affectés à des lignes de moins de 50 kilomètres. Ce nouveau texte obligera en effet, à partir de dimanche, les patrons du secteur à adapter les roulements en disposant dorénavant d’un outil légal pour réduire les journées de travail.

Cependant, le syndicat chrétien (tout comme l’OGBL d’ailleurs) estime que tout reste encore à faire. En effet, le secrétaire syndical Paul de Araujo a martelé, vendredi, que son syndicat ne se contenterait pas de cette avancée, mais qu’il poursuivrait sur sa lancée en demandant de « reprendre les négociations des autres points ouverts de la convention collective avec la Fédération luxembourgeoise des exploitants d’autobus et d’autocars (FLEAA).»

Le LCGB entend obtenir d’autres avancées

Et selon le LCGB, la FLEAA se montre ouverte sur ce point, car elle «avait, lors de la dernière réunion de négociation, déclaré être disposée à continuer les négociations sur les autres points importants et avait renouvelé sa proposition écrite», relève Paul de Araujo.

En ce sens, le secrétaire central du syndicat chrétien a assuré, vendredi, que « le LCGB continuera sa lutte pour l’amélioration des conditions de travail et salariales de tous les salariés du secteur, à savoir les chauffeurs de bus et de camionnette ainsi que le personnel technique et administratif ». En effet, « lors d’une conférence des délégués (du syndicat) en date du 19 septembre, le LCGB s’est vu conférer un mandat de reprise des négociations, en vue de la conclusion d’une convention collective une fois que le règlement grand-ducal serait entré en vigueur ».

Alors, quels points restent à négocier? Eh bien, le LCGB aspire à poursuivre (et à conclure) ces négociations, qu’il a commencées il y a quatre ans sur différents points bien précis : une augmentation salariale de 2 % pour les chauffeurs de minibus, une augmentation linéaire de toutes les catégories de salaires et des employés administratifs de l’ordre de 0,5 % par an et pendant trois ans, l’introduction d’un congé supplémentaire en guise de compensation pour l’éventuel non-respect d’un repos hebdomadaire de 45 heures (heures de congé ou de maladie incluses), ou encore l’octroi d’un 13e mois complet afin de compenser une période de référence allongée.

Claude Damiani

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