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Action choc place d’Armes contre l’élevage des animaux en cage


«Mettre les animaux en cage, ce n'est bon ni pour eux, ni pour la nature, ni pour l'être humain qui consomme de la viande», assure Mara Montebrusco, bénévole à Greenpeace et engagée auprès de «Meng Landwirtschaft». (photo Alain Rischard)

Une initiative citoyenne européenne entend mettre fin à l’élevage des animaux de ferme en cage. Une action s’est tenue jeudi place d’Armes à Luxembourg pour inciter les résidents à soutenir cette pétition.

La Commission européenne est tenue de se pencher sur une initiative citoyenne européenne si elle rassemble au moins un million de signatures dans toute l’UE.

«Mettre les animaux en cage, ce n’est bon ni pour eux, ni pour la nature, ni pour l’être humain qui consomme de la viande», assure Mara Montebrusco, bénévole à Greenpeace et engagée auprès de «Meng Landwirtschaft» («Mon agriculture»), une plateforme regroupant 22 associations écologiques du pays.

Parmi elles peuvent être mentionnées Greenpeace Luxembourg, Action solidarité tiers monde, SOS Faim Luxembourg, le Mouvement écologique, Caritas Luxembourg, Aide à l’enfance de l’Inde, Attac ou encore Frères des hommes.

Juedi, sur la place d’Armes, Mara Montebrusco était de ceux qui se levaient pour mettre fin à la mise en cage des animaux dans les élevages.

Car partout en Europe, des centaines de millions d’animaux d’élevage sont enfermés. «Bloquées dans des cases, les truies peinent à s’occuper de leurs petits», explique-t-elle. Et les lapins, les cailles, les canards, les oies et les poules ne sont pas en reste. «Ils ne voient parfois jamais la lumière du jour», poursuit l’activiste.

Jusqu’à 90% d’animaux enfermés

«Il faut savoir que selon les espèces, on dépasse les 90 % d’animaux enfermés», assure Laure Cales, coordinatrice auprès de «Meng Landwirtschaft». Et le Luxembourg est également concerné, notamment pour les truies. «C’est très grave pour eux, elles ne vivent pas dans leur environnement naturel, elles peuvent devenir agressifs, tomber malades», dit-elle. «Et ce n’est pas bon pour nous non plus, car elles ingèrent des antibiotiques que le corps humain finit par rejeter», continue Mara Montebrusco.

À travers l’Europe, 644 058 personnes avaient déjà signé la pétition jeudi après-midi.

Sarah Melis

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