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Nordahl Lelandais entendu pour la disparition du caporal Noyer


Nordhal Lelalndais est entendu au palais de Justice de Chambéry. (photo: dr)

Nordahl Lelandais, mis en examen pour les disparitions de la petite Maëlys et du caporal Arthur Noyer, était entendu lundi par les juges d’instruction de Chambéry enquêtant sur la mort du jeune militaire, a-t-on appris de source judiciaire.

Cet interrogatoire s’inscrit « dans le cadre normal » de l’instruction, a précisé la même source, confirmant une information du Dauphiné Libéré.

L’avocat de Nordahl Lelandais, Me Alain Jakubowicz, n’a pas pu être joint dans l’immédiat.

Du côté de la partie civile, l’avocat des parents du caporal Noyer, Me Bernard Boulloud a estimé que cette audition ne lui « paraissait pas anormale ». « L’instruction suit son cours », a-t-il déclaré.

C’est la première fois que l’ex-maître chien de l’armée de terre, qui aura bientôt 35 ans, est entendu depuis sa mise en examen le 20 décembre pour l’assassinat d’Arthur Noyer.

Le jeune caporal de 23 ans, du 13e Bataillon de chasseurs alpins (BCA), avait disparu dans la nuit du 11 au 12 avril 2017 après une soirée dans le centre-ville de Chambéry, à quelques kilomètres de sa caserne de Barby.

Dans cette affaire, un rapprochement a été fait notamment grâce à la téléphonie entre le suspect et le militaire disparu. Les deux téléphones du premier « avaient déclenché entre 23 h 48 et 3 h 41 les mêmes relais » que celui du caporal Noyer, qui semble avoir pris place dans un véhicule non identifié, avait précisé en décembre le procureur de Chambéry, Thierry Dran.

Des débris du crâne du jeune caporal avaient été découverts le 7 septembre à Montmélian, à 16 kilomètres de Chambéry, par un promeneur sur un chemin de randonnée. A proximité de cette zone, d’autres ossements, qui devaient faire l’objet d’analyses ADN, avaient été retrouvés le 12 janvier.

Nordahl Lelandais est également mis en examen pour le meurtre, qu’il nie farouchement depuis le début, de la petite Maëlys de Araujo, volatilisée fin août lors d’une soirée de mariage à Pont-de-Bonvoisin (Isère).

Le Quotidien/ AFP