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[Justice] Le moteur tournait, lui roupillait ivre au volant…


(Illustration : archives lq/Isabella Finzi)

Le quinquagénaire était tout sauf discret. Certes il dormait profondément à l’intérieur de sa voiture, mais les feux de route étaient allumés et… le moteur tournait quand les policiers l’ont surpris le 13 octobre 2019 vers 1 h 45, route de Tétange, à Kayl.

Il était stationné à une dizaine de mètres du restaurant où il raconte avoir passé la soirée. N’ayant pas réussi à joindre son épouse pour qu’elle vienne le chercher, il aurait décidé de passer la nuit dans sa voiture. Il ne l’aurait pas déplacée. S’il avait tourné la clé du contact, «c’était pour le chauffage», s’est-il défendu à la barre, lundi matin. Sauf qu’il l’avait tournée un peu plus qu’il ne le pensait. Et au bout de trois petites heures, le ronronnement du moteur et la condensation aux vitres avaient donc fini par attirer l’attention. L’alcootest s’était révélé positif : 1,55 g par litre de sang.

Est-ce qu’allumer le moteur équivaut à une mise en circulation? C’est la question juridique que devra trancher le tribunal. En tout cas, selon le parquet en prenant place derrière le volant et avec le moteur en marche, le prévenu de 58 ans faisait bien partie de la circulation routière. Il requiert une interdiction de conduire de 16 mois et une amende appropriée contre le quinquagénaire qui travaille comme chauffeur-camion.

Prononcé le 20 février.

F. A.

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