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Chevaux mutilés : important dispositif déployé dans l’est de la France


La psychose s'est installée chez les éleveurs de chevaux depuis cette vague d'agressions barbares. (illustration AFP)

Un important dispositif de gendarmerie a été déployé dans la nuit de samedi à dimanche dans l’est de la France dans le cadre de l’enquête sur de mystérieuses mutilations de chevaux dans l’ensemble du pays, selon des sources concordantes.

Une quarantaine d’hommes, appuyés par un hélicoptère et une équipe cynophile, ont été envoyés sur le terrain dans le département de Côte d’Or, après qu’un propriétaire de chevaux a signalé une intrusion dans son pré à Losne où un cheval a été blessé, a indiqué la gendarmerie locale. « Deux hommes sont recherchés », a ajouté la gendarmerie qui a mis en place un dispositif de contrôle routier avec les départements voisins.

La brigade de recherches de Beaune et la section de recherches de Dijon se sont rendues sur place ainsi que le commandement régional. « Un cheval a été blessé au niveau du flanc. Une blessure pas très profonde selon l’examen vétérinaire », a précisé le parquet de Dijon.

Toujours plus de cas

Depuis plusieurs mois, les autorités ont recensé dans plusieurs points de France plusieurs cas d’équidés tués, une vingtaine de cas d’oreilles coupées, des mutilations d’organes génitaux, des lacérations. Les enquêteurs écartent a priori l’hypothèse d’un auteur unique pour ces mutilations et envisagent plusieurs pistes pour en expliquer les motivations : défi sur internet, mimétisme, dérives sectaires, rites sataniques…

Des consignes ont été passées aux propriétaires de chevaux « d’appeler les forces de l’ordre et à ne pas intervenir eux-mêmes », selon les gendarmes.

Le département du Val d’Oise, en région parisienne, a enregistré ses premiers cas samedi : deux juments, qui ne sont pas mortes, l’une présentant une coupure à la vulve et l’autre une coupure de 30 centimètres sur le flanc.

LQ/AFP

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