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Assassinat à Esch : le procès suspendu


Au moins six fois, le quinquagénaire avait tiré sur son ex-femme qui était au volant d'une voiture dans une cour. (Photo : police grand-ducale)

Jeudi, la chambre criminelle a ordonné une deuxième expertise psychiatrique du prévenu qui avait tué par balles son ex-femme le 7 janvier 2015.

Le procès de Jamek M. (58 ans), poursuivi pour avoir assassiné son ex-femme le 7 janvier 2015, s’est ouvert mercredi après-midi. Il devait se poursuivre jeudi à 15 h. Alors que près d’une dizaine de témoins attendaient leur audition, l’audience a rapidement été levée. La présidente de la 9e chambre criminelle a en effet annoncé qu’elle avait décidé d’ordonner une instruction supplémentaire au vu de la gravité des faits reprochés au prévenu et de la peine qu’il encourt. Une deuxième expertise sur l’état psychiatrique du prévenu au moment des faits a donc été ordonnée. Le procès est désormais suspendu pour permettre au nouvel expert de rédiger l’expertise psychiatrique.

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Pour rappel, au premier jour du procès, une experte psychiatre avait conclu que le prévenu ne souffrait d’aucune altération du discernement et qu’il était accessible à une sanction pénale. La spécialiste avait toutefois constaté des traits de caractère pathologiques chez le quinquagénaire. «Il se considère victime d’une grande injustice», avait-elle soulevé.

C’est dans une arrière-cour de la rue du Fossé, à Esch-sur-Alzette, que Jamek M. avait tiré à plusieurs reprises avec son pistolet 9mm sur son ex-épouse avant de prendre la fuite en direction du boulevard J.-F.-Kennedy, où les forces de l’ordre l’avaient finalement arrêté en début de soirée.

F. A.

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