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Ana Lopes : la perpétuité confirmée pour son meurtrier


Marco a été condamné à la prison à perpétuité.

La cour d’appel a confirmé ce mardi 11 janvier le jugement de première instance à l’encontre de Marco. L’homme est reconnu coupable du meurtre d’Ana Lopes.

Début 2017, le corps calciné d’Ana Lopes, 25 ans, était découvert à l’intérieur de la carcasse calcinée d’une voiture abandonnée dans un bois de la commune frontalière française de Roussy-le-Village. La jeune femme avait disparu dans la nuit du 15 au 16 janvier.

Son ancien petit ami et père de son enfant, Marco, a été condamné à la prison à perpétuité pour meurtre et à 225 000 euros de dommages et intérêts en janvier 2021, après un procès qui avait duré quinze jours.

Le représentant du parquet avait alors estimé que Marco avait tout «scrupuleusement planifié» pour faire disparaître la jeune mère de famille. De plus, son téléphone aurait «borné» à proximité du domicile de la jeune femme le soir de sa disparition, ainsi qu’à la frontière française quelque temps après les faits et il n’aurait pas eu d’alibi convenable.

Le jeune homme, qui continue de clamer son innocence, a fait appel de cette décision. Son cas a été rejugé en novembre dernier.

Un crime «brutal»

Dans son réquisitoire, l’avocate générale l’avait traité de menteur et demandé la confirmation du jugement de première instance. Elle s’était opposée à un sursis en raison du caractère «particulièrement brutal» de ce crime «exécuté avec un sang-froid choquant et préparé minutieusement sur la mère de son enfant». Les juges de la cour d’appel l’ont suivie.

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La défense du trentenaire avait remis en cause l’expertise ADN et l’enquête de police. «Le rouleau d’adhésif a été l’élément déclencheur pour inculper notre client, avait expliqué Me Pietropaolo. Il n’y a pas de traces compatibles avec son ADN. Dire qu’il se trouvait sur le lieu du crime est une hypothèse de l’accusation que nous contestons.» La défense avait, entre autres, demandé la nullité de l’expertise ADN et l’acquittement du prévenu.

«Vous n’avez pas le droit à l’erreur», avait indiqué Me Penning, l’avocat de Marco, à la cour : «Allez chercher des certitudes et ne tombez pas dans la tentation et le piège de la facilité présents depuis le début dans cette affaire», lui intimant d’ordonner des expertises et des auditions complémentaires.

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