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Une étude mondiale confirme l’impact du Covid sur l’apprentissage de la lecture


Dans l'étude, 21 pays obtiennent un score supérieur à celui de la France. (Photo : Pixabay)

L’acquisition de la lecture par les écoliers à travers le monde a subi de plein fouet la crise du Covid-19, selon une étude internationale menée auprès de 400.000 élèves à travers 57 pays et publiée mardi.

« Le Pirls est la première évaluation internationale à grande échelle basée sur la collecte de données pendant la pandémie de COVID-19 », soulignent les auteurs de l’étude Progress in International Reading Literacy Study (Pirls), réalisée tous les cinq ans depuis 2001 et conduite par l’IEA, une association internationale à but non lucratif dont les membres sont des organismes de recherche.

Elle souligne « l’impact négatif de la pandémie de COVID-19 », avec « près de la moitié des élèves ayant fréquenté des écoles où les cours normaux ont été interrompus pendant huit semaines ou plus ».

Cela a pour conséquence « une baisse du niveau de lecture dans 21 des 32 pays qui disposaient de données de tendance comparables entre 2016 et 2021 ». Seuls huit autre pays sur ces 32 ont un niveau de lecture stable, et trois autres ont même des résultats meilleurs.

Avec un score global moyen de 514 points, la France se situe au-dessus de la moyenne internationale (500 points), mais en dessous de la moyenne européenne (527 points). La grande majorité des pays de l’Union européenne (UE) affichent une baisse statistiquement significative, en moyenne de 11 points par rapport à 2016.

Dans l’étude, 21 pays obtiennent un score supérieur à celui de la France. Singapour (587), Hong Kong (573) et la Russie (567) affichent les meilleurs résultats. Les premiers pays de l’Union européenne sont la Finlande (549) et la Pologne (549).

Enfin, les filles obtiennent des performances supérieures à la celles des garçons dans tous les pays étudiés, sauf l’Espagne et la République tchèque. C’est le cas aussi en France, où l’écart entre le score moyen des filles (521) et celui des garçons (507) est assez marqué, relève l’étude.

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